Les étudiants de la filière santé, en première ligne contre le coronavirus, seront rémunérés en Nouvelle-Aquitaine

Par UNI Archives

Le 26 avril 2020 à 20h00

UNI

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Dans un communiqué commun, Guillaume Guérin, leader LR du groupe d’opposition au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et Pierre Venteau, député LREM de la Haute-Vienne, ont annoncé, vendredi la rémunération des étudiants des filières de santé, qui participent à la lutte contre le Covid-19.


« Récemment écrivent-ils, nous avons respectivement interpellé le Président Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine concernant la rémunération des étudiants des filières de santé appelés à intervenir dans la lutte contre le COVID19. Comme nous l’avons suggéré, la Région Nouvelle-Aquitaine a finalement fait le choix de solliciter le ministère du Travail pour bénéficier des moyens dédiés dans le cadre du Plan d’Investissement dans les Compétences », expliquent les deux responsables politiques dans un communiqué commun, envoyé à la presse, vendredi. Il s’agit d’une demande qui depuis ces dernières semaines, émanait du syndicat étudiant UNI et de deux collectifs d’étudiants soignants, le CES et CESI.

« Bien que très tardive, nous tenons à saluer cette initiative qui permettra de répondre aux attentes des étudiants particulièrement dans notre territoire rural de Haute-Vienne, ajoutent Guillaume Guérin et Pierre Venteau. Nous restons attentifs à l’arrivée effective des renforts notamment pour les EHPAD afin d’accompagner au mieux nos aînés. »

Ce communiqué transpartisan n’a pas manqué de faire réagir. L’UNI Limoges a salué l’action du premier adjoint limougeaud, quand la gauche socialiste louait, de son côté, le rôle du président de région, Alain Rousset. « Merci surtout à la Nouvelle-Aquitaine et à Alain Rousset pour son engagement pour les étudiants »,écrivent sur Twitter, les jeunes socialistes de Haute-Vienne.

Il semble néanmoins que Guillaume Guérin et Pierre Venteau aient joué un rôle certain, dans l’aboutissement de ce dossier. Le premier en relayant les demandes des étudiants auprès du président du conseil régional, le second en activant ses réseaux macronistes, au sein du ministère du Travail.

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