Valeurs Actuelles : hijab à l’Assemblée Nationale, l’UNI dénonce l’islamo-gauchisme de l’UNEF

Par UNI Archives

Le 18 septembre 2020 à 18h26

UNI

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Jacques Smith est délégué national de l’association étudiante de droite Uni. Présent lors de l’audition qui s’est tenue hier à l’Assemblée nationale, il a assisté au départ de plusieurs députés opposés au port du hijab en commission parlementaire. Récit et coup de gueule.

Ce jeudi 17 septembre, chacune des 4 organisations étudiantes représentatives au niveau national La Fage, l’Unef, l’Alternative et l’Uni, ont été invitées à envoyer un représentant pour échanger avec les députés sur la situation des étudiants et faire des propositions. L’audition se tenait dans la salle des affaires sociales de l’Assemblée nationale et était animée par la communiste et ancienne ministre du gouvernement Jospin, Marie-Georges Buffet. Parmi les représentants des syndicats étudiants, Maryam Pougetoux, vice-présidente du syndicat de gauche Unef, a créé la polémique en arborant un très visible voile islamique. Pour Valeurs actuelles, Jacques Smith, délégué national de l’Uni, raconte et décrypte.

La commission d’enquête était prévue depuis plus d’une semaine pour le jeudi 17 septembre, à 11 heures. L’audition se tenait en salle 6351 à l’Assemblée nationale. Après un quart d’heure d’attente les étudiants auditionnés entrent dans la salle à trois seulement initialement. La représentante de l’UNEF n’est pas là. La présidente décide de commencer finalement après un battement de quelques minutes. Maryam Pougetoux, représentante du syndicat étudiant, arrive enfin. Déjà connu pour des sorties antérieures pour le port d’un voile religieux, elle entre dans la salle des affaires sociales de l’assemblée nationale en portant un hijab, vêtement porté par certaines femmes musulmanes qui recouvre la tête. Aucune réaction particulière parait se dégager dans la salle. L’étudiante s’assoit et après la fin de l’allocution du premier auditionné est présenté par la présidence de la commission et est appelé à prendre tout de suite la parole.

Après une prise de parole d’une dizaine de minutes par représentant étudiant, un député Les Républicains lève la main pour demander un rappel au règlement. Il fustige un « choix délibéré » et dénonce une « démonstration communautaire » de la part du syndicat étudiant UNEF. Emboitant tout de suite le pas de son collègue, Anne-Christine Lang, député LREM et ancienne PS, qualifie le voile porté par Maryam Pougetoux de « marque de soumission » de la femme et affirme sa vive opposition de continuer la séance telle quelle. La responsable syndicale rougit un peu mais semble avoir l’habitude des conséquences que peut avoir son habit. Les autres représentants de gauche des deux autres organisations, restent impassibles mais laissent transparaitre des hochements de tête de désapprobation quand les mots « communautarisme » ou « soumission » sont prononcés.

Sandrine Morch, député LREM, qui préside la commission, faisant mine de pas comprendre l’argumentation basé sur le symbole que représente le port du voile dans l’enceinte même de l’assemblée nationale, décide de continuer la séance car « aucune règle n’interdit le port de signes religieux dans le cadre de nos travaux pour les personnes auditionnées »

Voyant le déni de la présidente de la commission, l’ensemble des députés de droite et Anne-Christine Lang quitte la salle en signe de protestation. La séance continue et la responsable de l’UNEF reste en place et reprendra la parole très vite après sans rebondir sur le sujet. C’était sans compter la grande bonté et la complaisance des députés de la majorité qui, avant chacune de leur question, tiennent à « louer la diversité » que les syndicats représentent. Un député LREM, Gael Le Bohec, en vient même à soutenir Maryam Pougetoux pour le port du Hidjab car « si la représentation nationale choisit de ne pas auditionner la diversité française, (il) en serait très, très gêné »

Cette affaire confirme encore une fois que la gauche en général, ici la gauche étudiante, arrive toujours à se servir de moments de crise pour faire avancer ses idées. Le but de cette commission d’enquête était de parler des effets de la crise du COVID-19 sur la jeunesse. L’UNEF, Maryam Pougetoux et son Hijab ont à eux trois monopolisé l’espace public. Depuis hier matin, personne ne parle de la situation des 2 700 000 étudiants de l’enseignement supérieur français en crise depuis mars dernier. Personne ne parle de la qualité de la formation de nos universités qui sont en grave danger à cause de la nécessité de travailler en distanciel. Personne ne parle des milliers de jeunes diplômés qui arrivent maintenant sur un marché du travail complètement bouché. Non, cela l’UNEF n’en a que faire.

Mais pourquoi le syndicat a envoyé au palais bourbon, cette ancienne responsable de l’UNEF à Paris IV, maintenant au bureau national, qui s’était déjà fait remarquer en mai 2018 pour les mêmes raisons ? L’occasion était trop belle. Cette commission d’enquête au coeur des institutions françaises représentait une opportunité magnifique de provoquer. Le but est simple, il est de multiplier le plus possible ce genre de démonstration pour faire rentrer dans l’imaginaire collectif qu’un Hijab, au fond, n’est pas si anormal. D’ailleurs, Maryam Pougetoux est resté dans l’enceinte de l’assemblée et a pu continuer tranquillement son audition ! C’est déjà une victoire de l’UNEF. La stratégie est pernicieuse mais réussie.

Mais la réalité c’est que ce voile est dangereux. Très dangereux. Il met en danger la cohésion nationale et le principe même de la nation. Il promeut le communautarisme et donc le séparatisme. C’est un acte choisi de démonstration, de provocation, et d’attaque à tout ce qui fait la France en tant que patrie, pays des pères, une attaque à son histoire, une attaque aux racines chrétiennes de notre pays et de notre civilisation.

Mais cela n’est pas étonnant. L’UNI remarque depuis de longues années la déperdition du syndicat autrefois majoritaire qui ne représente plus grand monde aujourd’hui. L’UNEF ne parle plus aux étudiants mais aux minorités. Elle promeut l’indigénisme et le décolonialisme et fait parti de cette extrême-gauche étudiante qui veut déconstruire notre histoire et notre héritage, tout comme la famille et la société. L’UNEF parle à la minorité LGBTQ et aux étudiants étrangers plutôt que de représenter l’ensemble de la communauté étudiante.

L’UNI combat ce gauchisme si dangereux pour notre pays, et ce depuis plus de 50 ans. L’UNI choisira toujours la nation plutôt que le communautarisme. L’UNI choisira toujours l’histoire de France plutôt que le séparatisme. Les lycéens, enseignants, personnels et étudiants doivent se rendre compte du danger que représente cette acte de provocation de l’UNEF et se rassembler pour être le fer de lance de la droite contre la gauche et l’extrême-gauche dans les universités.

Lien article Valeurs Actuelles :
https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/hijab-lassemblee-nationale-un-temoin-raconte-la-scene-123777

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