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Alors que le nombre global d’étudiants a diminué de façon importante en un an puisque l’on dénombre 23 000 étudiants de moins inscrits à l’Université (soit une baisse de 1,6 % des effectifs) les formations les plus « professionnalisées» tirent leur épingle du jeu.

Les bacheliers boudent de plus en plus l’Université (ils étaient 50 % à s’inscrire à l’université en 1990, ils ne sont plus que 47,5 % en 2002), et préfèrent des formations plus « concrètes » qui les préparent mieux à leur insertion professionnelle : formations d’ingénieurs (+ 3%), classes préparatoires (+0,6 %), écoles de commerce, de gestion ou de comptabilité (+ 10 %.

Les nouveaux bacheliers marquent ainsi leur volonté d’études plus en phase avec leur vie professionnelle future. Ces formations technologiques et professionnelles qui sont aujourd’hui plébiscitées par les étudiants, l’UNI les a toujours défendues en proposant leur développement au sein d’une véritable filière technologique qui renforcerait la lisibilité et la cohérence de ces cursus.

L’université de masse a vécu, il est important aujourd’hui de mieux répondre aux attentes des étudiants.