Faute de pouvoir mobiliser contre la loi LRU, l’extrême gauche décide de prendre en otages les étudiants

Par UNI Archives

Le 30 octobre 2007 à 17h50

UNI

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Depuis quelques jours, des perturbateurs issus de groupuscules d’extrême gauche tentent de bloquer les sites de Tolbiac (université de Paris 1), les UFR de lettres et de sciences humaines des universités de Rouen et d’Aix-Marseille 1 et de mettre les étudiants en grève.

Aujourd’hui, mardi 30 octobre 2007, une nouvelle étape a été franchie par ces « jusqu’auboutistes de la grève » qui, à la suite d’assemblées générales qui ont rassemblées à chaque fois quelques centaines de personnes, viennent de voter la grève et le blocage de ces sites afin de protester contre la mise en place de la loi LRU (Liberté et Responsabilité des Universités).

L’UNI condamne sans réserve la prise en otage des étudiants de ces universités par quelques professionnels de la grève. Il est en effet inadmissible que ceux-ci empêchent le déroulement normal des cours dans le but de s’attribuer le soutien des étudiants dans leur entreprise de déstabilisation.

L’UNI considère que les assemblées générales qui se sont tenues aujourd’hui afin de décider de la suite à donner au mouvement, sont illégitimes. Cette parodie de consultation est la preuve qu’il s’agit bien d’une énième tentative de manipulation orchestrée par des organisations syndicales qui ont fait de l’agitation et de la désinformation leur fonds de commerce.

L’UNI rappelle enfin aux présidents de ces universités qu’ils sont les responsables de la sécurité sur leur campus. Par conséquent, ils doivent prendre toutes les mesures qui s’imposent pour que les étudiants puissent reprendre le chemin des cours dans les plus brefs délais.

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