Blocages des Universités la facture sera salée

Par UNI Archives

Le 7 novembre 2007 à 13h46

UNI

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L’extrême gauche a décidé d’utiliser le prétexte de la loi LRU et de l’autonomie des universités pour entamer le blocage des universités.
Déjà neuf universités, de Toulouse Le Mirail à Rennes 2, sont bloquées. Chaque blocage s’accompagne de destructions de tables de chaises, de détérioration des locaux et d’exactions diverses.

Le Mirail pendant le CPE
Le Mirail pendant le CPE

L’université de Perpignan est quant à elle recouverte de tags. Lors des occupations et des blocages des universités contre le CPE, la facture s’était élevée à plusieurs centaines de milliers d’euros à la charge des universités. Les dégâts sur les universités de Toulouse Le Mirail et Rennes 2 s’étaient chiffrés respectivement à 150 000 € et 100 000 € (voir l’article publié dans l’Action Universitaire de mai 2006).
Tours en ce moment
Tours en ce moment

La peinture est à peine sèche dans ces deux établissements qu’ils sont à nouveaux occupés et que les présidents de ces universités peuvent d’ores et déjà prévoir dans leur budget quelques dizaines de milliers d’euros de frais de réparation. Au-delà du coût matériel, les blocages se font au détriment des étudiants. L’impossibilité de suivre les cours, d’étudier dans des conditions normales, sans parler des pressions voir des violences commises par l’extrême gauche sur la population étudiante mettent en péril le bon déroulement de leurs études et leur réussite aux examens. L’objectif des bloqueurs comme ils l’écrivent sur leur tract est : « le travail est à déserter, les lieux sont à occuper, les flux sont à bloquer ». Les bloqueurs s’apprêtent à laisser une note salée au goût amer.
La Sorbonne pendant le CPE
La Sorbonne pendant le CPE

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