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La Coordination nationale des universités[[Derrière cette locution se cache les représentants de syndicats tels que la CGT, la FSE, la FSU, le SGEN-CFDT, SUD, l’UNEF, ou encore l’UNSA. Sur l’échiquier politique, on part de l’extrême gauche pour finir à gauche du parti socialiste.]], qui rassemble les opposants politiques au gouvernement et aux réformes engagées par Valérie Pécresse, appelait à nouveau mercredi 8 avril à manifester contre ces réformes.

Pourquoi cette impression d’ampleur dans les mouvements étudiants et enseignants de ces derniers mois ?

L’Université française reste un lieu traditionnellement acquis à la gauche et il suffit pour s’en convaincre de visionner quelques vidéos qui témoignent de l’ambiance entre étudiants lors de déblocage. Lors des blocages, les étudiants qui veulent reprendre les cours sont considérés comme des « nazis » pendant que les professeurs qui protestent contre les blocages sont des « collabos »… L’université française marche sur la tête.

Manifestations, blocages, violences dans les universités. Et maintenant ?

Hier encore, la coordination nationale appelait à manifester. Mais le cœur n’y ait plus. Ils n’étaient que 4000 à manifester dans toute la France. L’UNEF a elle seule revendique 30000 adhérents. Si l’on se tient à ce chiffre, un seul adhérent (1,3 pour être précis) sur 10 de cette organisation étudiante se sentait encore concerné par les manifestations contre les réformes du gouvernement lors de la manifestation du mercredi 8 avril. Et on ne tient même pas compte de l’ensemble des adhérents des autres syndicats composants la coordination nationale des universités.

En France, ce sont 2,2 millions d’étudiants qui sont inscrits dans les universités françaises et les écoles. Les manifestants hier ne représentaient que 0,18% des étudiants.

Il fait sonner la fin de la récré ! L’UNI appelle à la reprise immédiate des cours.