Tous les chiffres font apparaître que la consommation de stupéfiants dans notre pays est en augmentation constante. Ce phénomène est particulièrement sensible chez les jeunes et surtout chez les lycéens.
C’est ainsi qu’en 2003 plusieurs centaines de jeunes ont payé de leur vie la pratique des paradis artificiels.
Au nom d’une pseudo liberté, des politiques apprentis sorciers demandent qu’on en finisse avec des interdits soi-disant d’un autre âge.
Ils réclament un débat. Chiche. Mais pas un débat biaisé par les fausses statistiques et les faux bons sentiments, nous voulons un vrai débat qui s’appuie sur la réalité médicale, sur les conséquences physiologiques, humaines et sociales de la consommation du cannabis.
Conséquences physiologiques
Sur le cerveau :
Les faits cliniques sont établis depuis longtemps. On observe, chez les consommateurs de cannabis, un dérèglement de la vigilance et de la conscience, puis de la cohérence, avec des comportements anormaux échappant en partie au contrôle volontaire. Il s’agit là, à priori, des effets recherchés par celui qui se drogue. Pourtant, au-delà du “plaisir” immédiat, il découle de la prise répétée, comme pour la cocaïne et l’héroïne, une dépendance qui, à la différence du tabac, induit des comportements de plus en plus asociaux, irréguliers, voire violents. Il faut rappeler que le mot assassin dérive du mot arabe Haschichins, nom donné aux membres d’une serte de fumeurs de Haschich, autre nom de la marijuana.
Sur la fécondité :
La consommation de stupéfiants, le cannabis par exemple, peut altérer les “performances” sexuelles, perturber la reproduction (fécondité diminuée, embryon mal formé). Ainsi les hommes et les femmes en âge de procréer non seulement s’infligent un risque de stérilité, mais soumettent aussi leur progéniture à des risques de malformation.
Les consommateurs de drogue (ou ceux qui pourraient être tentés de le devenir) doivent savoir que celle-ci conduit non seulement à la dépendance mais également à la dégradation, à l’avilissement et à la marginalité, c’est-à-dire la mort sociale quand ce n’est pas la mort tout court. La drogue détruit non seulement ceux qui l’utilisent mais également, par contrecoup, ceux qui les entourent (parents, amis). Plusieurs milliers de familles sont ainsi irrémédiablement disloquées chaque année.
De plus la consommation de drogue est à l’origine, ou le vecteur, de problèmes importants pour la société et les individus : SIDA, marginalité (passage aux drogues dures), délinquance (consommateurs devenus à leur tour “dealers”).
Il n’y a pas de drogues “douces”
Il faut refuser la séparation que certains voudraient voir imposer entre drogue douce et drogue dure. Certes il existe une différence entre le cannabis et l’héroïne, mais ce n’est pas une différence de nature. Le cannabis est une drogue, une drogue piège. En effet, il n’est pas un seul consommateur d’héroïne qui n’ait un jour commencé par le cannabis. Il faut refuser la dépénalisation qui ne réglerait aucun des problèmes liés à la consommation de la drogue. En faisant tomber un interdit, elle constituerait au contraire un facteur incitatif et entraînerait notre pays sur la voie du laxisme et de l’irresponsabilité et mènerait sa jeunesse sur le chemin de la déchéance et morale.
La drogue est un fléau d’une ampleur sans précédent. On ne peut accepter de continuer à livrer chaque jour 100 jeunes, de tous milieux, de 15 à 18 ans à l’esclavage de la drogue. La mobilisation de tous notamment des jeunes, qui sont les premiers concernés, doit donc être à la hauteur de l’enjeu. Unis nous seront forts pour nous opposer aux projets irresponsables et dangereux de certains hommes de gauche.
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