« Donner une majorité franche, claire, massive et cohérente à Nicolas Sarkozy »

Par UNI Archives

Le 24 mai 2007 à 14h31

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5ème circonscription de Charente-Maritime. Soubise, le 22 mai 2005.


Plus de deux cents personnes, dont des militants de l’UNI La Rochelle, ont investi ce mardi 22 mai 2007 la salle des fêtes de Soubise, non loin de Rochefort, à l’occasion d’une réunion de campagne de Didier Quentin, député sortant de la cinquième circonscription de Charente-Maritime, avec, à ses côtés, un invité de prestige: Patrick Ollier, le président de l’Assemblée Nationale.

Dans sa « salle fétiche », où Jacques Chirac avait entamé la campagne victorieuse des législatives de 1993, Didier Quentin, en propos liminaire, s’est rappelé aux souvenirs de sa jeunesse gaulliste, du temps de son appartenance à l’UJP et de son admiration d’alors devant Maurice Couve de Murville et Jacques Chaban-Delmas.

“Cette élection imperdable ne peut pas devenir ingagnable”

Après s’être livré à une critique raisonnée de ses adversaires politiques, Didier Quentin a invité ses auditeurs à donner « une majorité franche, claire, massive et cohérente » au président de la République nouvellement élu, pour que celui-ci puisse mener à bien les exigences qu’il avait fait siennes durant la campagne présidentielle. Sans excès de triomphalisme, le député sortant, citant Chaban-Delmas, n’imagine pas que « cette élection imperdable puisse devenir une élection ingagnable ».

Patrick Ollier a ensuite invité à son tour à voter massivement pour les candidats de la majorité présidentielle, et en particulier pour Didier Quentin, qui, murmure-t-on, pourrait se voir réélu au soir du premier tour !

Le président de l’Assemblée Nationale estime que cette majorité confortera Nicolas Sarkozy dans son action, dans son désir de briser les tabous, dans son ambition de renouer avec l’amour de la patrie et dans sa volonté de s’intéresser au quotidien des français, ajoutant que le président de la République et sa majorité « feront ce qu’ils auront dit, parce qu’ils auront dit ce qu’ils feront ».

2007-2012 : honorer les promesses faites pendant les présidentielles

Evoquant les missions de la future législature, Patrick Ollier a insisté notamment sur la défiscalisation du travail étudiant et le nécessaire « dépoussiérage » du fonctionnement de l’Assemblée Nationale. « Le chemin n’est pas difficile, mais le difficile est notre chemin », a alors conclu Patrick Ollier, qui, dans un ultime propos gaulliste, fit de l’effort la condition du renouveau.

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