Apres la Cé, les assos étudiantes courent derrière les idées de l’UNI !

Par UNI Archives

Le 12 février 2008 à 19h38

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La publication aujourd’hui de la liste et des professions de foi des candidats à l’élection des représentants étudiants au Conseil d’Administration suscite un grand étonnement de l’UNI Angers (la droite universitaire). La reprise des idées de l’UNI par la Fé2a rivalise avec la Cé (Confédération étudiante, petite sœur de l’UNEF). C’est le cas de la carte multiservice, des stages ou de la sélection en Master


L’UNI Angers perçoit une telle attitude comme une marque de reconnaissance vis-à-vis de propositions défendues depuis plusieurs années par l’UNI et toujours combattues par ces corporations. Un tel grand écart ne semble pas gêner ces associations. Ce qui confirment l’idée selon laquelle elles sont plus aptes à organiser des soirées éthylées qu’à défendre les intérêts des étudiants.

Une telle reprise est d’autant plus étonnant aux vus des positions prisent par les soutiens de la Fé2a lors de la concertation avec la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pecresse. La FAGE, rejoignant la position de l’UNEF, s’étant systématiquement opposée à tout reforme de la sélection en Master. Alors que son antenne locale (la Fé2a) propose une reforme voulue et défendue par l’UNI. Cette attitude est similaire concernant les stages en Licence et la carte multiservice.

L’UNI Angers dénonce une telle attitude qui nuit à la confiance qu’accordent les étudiants aux organisations étudiantes. Le suffrage universel impose une responsabilité plus grande que l’organisation de beuveries. Boire ou se faire élire, il faut choisir.
L’UNI Angers, comme l’UNEF Angers, réclame une clarification des opérations électorales à l’Université, notamment concernant le dépôt de la liste Fé2a après l’heure légale.

Angers, le 5 février 2008

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