De la désobéissance de nos aîné(e)s

Par UNI Archives

Le 13 février 2009 à 16h05

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Suite au décret Pécresse modifiant le “statut de l’enseignant-chercheur”, et suite à la suppression des IUFM, nombre de revendications sont mises en avant par le corps professoral.
Sont-elles légitimes? Nous n’en sommes pas si sûrs!


Depuis la reprise des cours du 2ème semestre à l’Université de Rouen, une agitation sans précédent agite les enseignants du supérieur. Tout cela pour défendre leur statut qui est extrêmement avantageux.
Force est de constater qu’un consensus s’établit sur une modification de ce statut, mais la façon de procéder diffère d’un camp à l’autre. Nous nous préconisons l’évaluation des professeurs (une des dernières professions à ne pas y être soumise), et la modulation du temps entre recherche et enseignement; quand on sait qu’un professeur sur quatre ne publie pas, il est alors grand de changer cette anomalie.

Mais pour défendre leur statut, les professeurs n’hésitent pas à utiliser de leur supériorité hiérarchique et de méthodes autoritaires.
Ainsi, ils se mettent en grève (ce qui est leur droit). Mais pour paralyser tout le système universitaire, ils déclarent une semaine “fac-morte”, où pratiquement aucun cours n’est donné sauf à l’hôtel de ville (merci la municipalité socialo-communiste de les accueillir).
Cette grève engendre comme conséquences: des étudiants qui manifestent pour une réforme qui ne les concernent pas, des rattrapages de cours les semaines prochaines ce qui nuira aux étudiants salariés.
Nous ajouterons que même si 75% des cours ne sont pas assurés, il n’y a que 15% de professeurs déclarés grévistes. Où sont les autres?!

Ce qui est le plus insupportable est la rétention des notes ou grève administrative. Profitant encore une fois de leur supériorité, ils refusent de transmettre les notes à l’administration. Les premières victimes de cette mesure sont les étudiants. En effet, outre le souhait légitime de connaitre ses notes, certains étudiants ont une nécessité absolue d’obtenir leurs notes afin de constituer des dossiers ERASMUS ou de bourses CROUS.
Cette prise en otage est inacceptable et appelle fortement à ce que les étudiants soient invités à évaluer leurs professeurs notamment pour dénoncer ce genre de pratiques.

Enfin, nous apprenons que la remise des maquettes des masters de l’enseignement ne seront pas remise suite à une désobéissance de ces professeurs. Même une cérémonie est organisée pour cette non remise. Ainsi, ces professeurs préfèrent sacrifier l’avenir de futurs enseignants au profit de raisons purement idéologiques.

C’est pourquoi l’UNI continuera à être présente sur les campus pour rétablir la vérité et veiller à ce que l’enseignement reste une liberté et ne soit pas confisquée par les syndicats d’extrême gauche au profit de leurs propres intérêts.

Par l’éducation, pour la Nation

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