Examens en péril, université en déroute !

Par UNI Archives

Le 25 avril 2009 à 18h09

Image Examens en péril, université en déroute !

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Dans vingt-trois établissements universitaires français, depuis plus de neuf semaines maintenant, la “chienlit” occupe les campus et bloque de façon plus ou moins permanente des sites, des bâtiments et des amphithéâtres, en empêchant le déroulement normal des études et des recherches, pour des motifs dont il faut dire sans relâche qu’ils ne sont que les excuses faciles pour des mouvements de destruction systématique de l’organisation universitaire.

Les dégradations et destructions de matériel et de locaux, les insultes et les quolibets, la violence verbale et souvent physique, concourrent jour après jour au gâchis d’une année universitaire qui n’avait pas besoin de cela pour être cruciale pour les étudiants.

Il faut parler de l’effet publicitaire dévastateur pour l’enseignement universitaire français, que cette succession de heurts, de manifestations, d’agressions et de déni de démocratie (la vraie, celle qui donne la parole à la majorité, celle qui tient compte des résultats des référendums et des élections bien sûr !…), a auprès des étudiants étrangers pris en otages, de leurs parents et amis, des administrations étrangères et des entreprises partenaires, quand des fanatiques anarchistes s’échinent à tout détruire et empêcher.

Il faut parler des conséquences de ces “grèves”, terme impropre qui recouvre pudiquement le grand “bordel” organisé par l’extrême gauche et ses janissaires, sur l’obtention effective des diplômes, l’organisation des examens, l’attribution des stages, les candidatures aux bourses nombreuses et variées auxquelles ne peuvent pas postuler les étudiants des universités désorganisées. Il faut évoquer l’angoisse de ces jeunes de milieux modestes pour lesquels chaque année d’études est un investissement familial exorbitant, et la réussite une obligation morale et économique !

Il faut dire enfin à quel point la morale même est ainsi totalement bafouée, par des agitateurs professionnels cyniques et des fonctionnaires égoïstes aux statuts protecteurs, puisque c’est au détriment de la réussite du plus grand nombre (visée par les réformes PECRESSE e DARCOS) que combattent ces groupes illégitimes et dogmatiques.

Certaines directions d’établissement, déboussolées, sans caractère ou complices, suggèrent ou adoptent de façon tout à fait illégale des modalités de validation automatique d’unités d’enseignement, de semestres, d’examens ou de cursus : que restera-t-il alors de la pertinence de ces diplômes distribués ainsi comme des cadeaux de lessive Bonux, et ne seront-elles pas en droit de la faire, ces universités étrangères ou françaises, ces entreprises et laboratoires publics, qui discuteront de la valeur des titulaires de diplômes encore et toujours plus dépréciés ?

Mais cela n’intéresse aucunement les organisateurs et les meneurs de ces mouvements, puisqu’il s’agit de tout détruire, pour aggraver la situation des jeunes, de l’emploi et de l’économie, pour pouvoir ensuite s’adresser aux mêmes ou à leurs familles en réclamant encore plus d’allocations, d’aides et de passe-droits pour sortir de la mouise ceux-là même que nos anarcho professionnels auront contribué à plonger dans le désarroi, pour ne pas dire la m…. !

Luttons de toutes nos forces pour empêcher ce déclin, cette dérive, et sauver si cela se peut encore notre Université en pleine déroute !!!

P. MOREL & J. SIMOND

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