Françoise Guégot appelle à la levée des blocages et à la reprise des cours dans toutes les Universités françaises

Par UNI Archives

Le 14 mai 2009 à 16h06

Image Françoise Guégot appelle à la levée des blocages et à la reprise des cours dans toutes les Universités françaises

Je partage l'article

L’UNI Rouen se joint à Françoise Guégot ainsi qu’à tous les parlementaires pour condamner toutes les violences, les blocages commis au-sein de nos Universités françaises.
Cette situation est inacceptable et il est nécessaire que les pouvoirs publics se prennent en charge afin de modifier les “règles du jeu”


Nous sommes aujourd’hui à un tournant de l’année universitaire. Si dans la majorité des 83 universités françaises, les étudiants ont repris les cours, et préparent désormais leurs examens, dans une dizaine d’entre elles, certains ne savent pas encore à quelles dates ces examens se tiendront. Et dans une poignée d’universités, les blocages et les violences persistent, et on entend aujourd’hui ici et là des propos irresponsables, que nous condamnons vigoureusement.

Nous n’acceptons pas d’entendre certaines voix s’élever pour demander des semestres blancs. Dans nos circonscriptions, nous rencontrons quotidiennement des familles et des jeunes, qui ont investi beaucoup, et notamment financièrement, dans l’année universitaire. Comment leur expliquer que ces sacrifices n’auraient servi à rien ? Comment leur expliquer que s’il en était ainsi, leurs diplômes auraient une valeur bien moindre demain sur le marché du travail ?

Demander la neutralisation du semestre ou envisager la non-tenue des examens est absolument inacceptable. C’est insulter les familles, bafouer le principe même d’égalité républicaine. C’est porter gravement atteinte à l’image de l’Université française, remettre en cause durablement son attractivité et son rayonnement auprès des étudiants, des chercheurs, des professeurs mais aussi des universités à l’étranger.

L’heure est aujourd’hui à la mobilisation nationale pour sauver l’année universitaire, pour sauver l’avenir de nos étudiants, pour sauver l’Université française. Le Gouvernement a apporté des réponses claires et concrètes aux préoccupations qui se sont exprimées, sur le statut des enseignants-chercheurs, et aujourd’hui encore, sur la formation des maîtres. Valérie Pécresse s’est engagée à accompagner les universités et les étudiants pour que personne ne soit victime des réaménagements nécessaires au bon déroulement des rattrapages de cours et des nouveaux calendriers d’examens.

Et face à cela, que fait la gauche ? Absolument rien. Jamais, depuis 15 semaines, elle n’a appelé à l’arrêt des violences, à la reprise des cours. Son silence assourdissant face à la radicalisation du mouvement est aujourd’hui malsain : cautionne-t-elle les actes de violences et de blocages de quelques-uns ce matin encore à Saint-Etienne ? Est-elle partisane de la dévalorisation des diplômes ?

Nous appelons chacun à faire désormais face à ses responsabilités. Ceux qui restent silencieux seront comptables devant les Français qui sont aujourd’hui inquiets pour l’avenir de leurs enfants.

Ce communiqué a été co-signé par une quarantaine de parlementaires UMP, Nouveau Centre de la Majorité présidentielle

tiré du site [http://www.francoiseguegot.fr/blog/actu-actualites_5-2-0-1.html]

Les articles que vous risquez d'apprecier...

Article lié -

La Sorbonne prend le relais de Sciences Po Paris

Article lié -

L’UNI devant Sciences Po pour dénoncer la venue de Jean-Luc Mélenchon

Article lié -

Européennes : les sections organisent des conférences avec les différents partis