Oui à l’EPCS normand !

Par UNI Archives

Le 1 octobre 2009 à 21h54

Image Oui à l’EPCS normand !

Je partage l'article

Le mercredi 30 septembre se déroulait une réunion réunissant les 5 CA des Universités (Caen – Le Havre – Rouen) et écoles (INSA – ENSICAEN) fondateurs du PRES (Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur).
Cette réunion avait pour but de valider les travaux des CEVU et CS qui s’étaient réunis tout au long de l’année. Les questions posées étaient : un PRES pour quoi faire ? Quelles compétences y inclure ? Sous quelle forme juridique ?

Un consensus assez large s’est dégagé sur la nécessité de ce PRES, afin de coordonner les activités des écoles doctorales normandes. Cela est même logique, car aujourd’hui, 5 des 8 écoles doctorales sont communes. Egalement, ce PRES a pour but de mutualiser des moyens d’enseignement : éviter les doublons au-niveau des Master, créer des Master d’envergure internationale,… Enfin, en s’associant l’Université Normande aura une plus grande visibilité au-niveau international et pourra représenter dignement la Normandie.

Mais comme toujours, nous avons dû subir le blocage de la partie la plus à gauche de la communauté universitaire. Le point de débat s’est situé sur le statut juridique de ce futur PRES : Groupement d’Intérêt Public (GIP) ou Etablissement Public de Coopération Scientifique (EPCS). Sur les 19 PRES existants aujourd’hui, 80% se sont constitués sous la forme d’un EPCS. Pourquoi ? Parce qu’elle est la forme la plus ambitieuse et la plus aboutie des PRES. Au contraire d’un GIP, l’EPCS s’inscrit dans la durée et permet une gouvernance forte et visible. Avec un EPCS, ce PRES ne sera pas un objet d’enseignement non identifié.

Que l’extrême-gauche préfère rester dans la médiocrité, dans l’Université moyenne, laissons-les. Construisons un PRES digne de ce nom et qui aura une réelle ambition : celle de faire rayonner l’Université Normande et que nos régions soient enfin dotées d’un outil qui puisse rivaliser avec ses concurrentes françaises et internationales. A contrario, si nous n’arrivons pas à construire cet EPCS, ce sera la fin de nos Universités et nous serons à tout jamais dépendants des Universités parisiennes.

Etienne DURAND-VIEL

Les articles que vous risquez d'apprecier...

Article lié -

La Sorbonne prend le relais de Sciences Po Paris

Article lié -

L’UNI devant Sciences Po pour dénoncer la venue de Jean-Luc Mélenchon

Article lié -

Européennes : les sections organisent des conférences avec les différents partis