L’extrême-gauche responsable d’une flambée de violences dans les campus

Par UNI Archives

Le 5 avril 2012 à 15h33

UNI

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Mardi 3 avril, Antoine Diers, président du MET, branche étudiante de l’UNI, est roué de coup par une dizaine de militants d’extrême-gauche alors qu’il participait à des élections étudiantes sur le site Tolbiac de l’université Paris 1. Grièvement blessé, il fut évacué par les pompiers. La police appelée sur place ne put rien faire ; les nervis d’extrême-gauche ayant trouvé refuge à l’intérieur de l’université, bénéficiant ainsi de la protection de la “franchise universitaire”. Cette tradition universitaire, remontant au moyen-âge, fait du territoire de l’université un territoire à part. Les forces de l’ordre ne peuvent en conséquence entrer sur les campus que sur réquisition du président de l’université. Or, ce jour là, le président de l’université Paris 1, ancien directeur de cabinet de François Mitterrand, était opportunément en réunion.

Le lendemain, les agresseurs d’Antoine, sûrs de leur impunité, sont de retour sur le campus de Tolbiac pour empêcher à nouveau les militants du MET de faire campagne pour les élections étudiantes. La tension monte rapidement et atteint son apogée, lorsque la police finit par interpeller le principal responsable de la rixe de la veille. La sécurité de l’université Paris 1, dépassée par la violence de l’extrême-gauche, décide avec l’aide de la police d’évacuer, pour leur sécurité, les militants du MET, les obligeant ainsi à renoncer à leur participation aux élections étudiantes. Malgré la demande formulée par le MET de suspendre les élections, le président de l’université a refusé d’interrompre le processus électoral.

Une fois la police partie, des nervis d’extrême-gauche ont continué à menacer les sympathisants du MET “si on te revoit en cours, on s’occupera de toi !”.

Pour eux, Tolbiac est une zone de non-droit et la présence de militants ou de sympathisants de droite est un motif suffisant pour légitimer n’importe quelle agression. L’administration de l’université tient, d’ailleurs, un langage à peine différent quand elle explique aux membres de notre mouvement que leur seule présence sur ce site est une provocation. Voilà ce qu’est leur conception de la démocratie !

Depuis le début de l’année, la droite fait une percée dans les élections étudiantes. Le nombre d’élus du MET, dans les conseils centraux des universités, progresse de plus de 40 %. Le MET parvient même à s’implanter dans des bastions historiques de la gauche, comme à l’université Toulouse le Mirail, à Rennes 2 ou à Lyon 2. Pour stopper cette dynamique, l’extrême-gauche n’hésite plus à multiplier les actions violentes et les agressions.
Mercredi, à Lyon, plusieurs membre du Front de Gauche s’en sont violemment pris à des étudiants qui avaient refusé de prendre leurs tracts. Après s’être dissimulé le visage, les militants d’extrême-gauche ont suivi les étudiants jusque dans un bar proche du campus et les ont agressés avec des manches de drapeau et des chaises. La police a interpellé certains des responsables de cette agression, dont Andréa Kotarac, responsable national des jeunes du Front de Gauche.

Déjà, au cours des élections universitaires à Lyon 2, la police avait dû intervenir en nombre afin de libérer certains des candidats du MET séquestrés par une quarantaine de militants d’organisations d’ultragauche.

Ces violences, pourtant quotidiennes, ne suscitent aucune condamnation de la part de la gauche. Où sont les condamnations et les réactions indignées de Jean-Luc Mélenchon face aux agissements de ses supporters ? Qui a entendu François Hollande, ou même un responsable socialiste, condamner cette flambée de violences ?

Face à cette indignation à géométrie variable, réagissons. Aidez-nous à faire pression sur les présidents d’universités pour obtenir l’exclusion de ces individus ! Aidez-nous à faire changer le droit, en supprimant le principe de la franchise universitaire qui transforme certaines de nos universités en refuges pour les pires des extrémistes.

Signez et faîtes signer notre pétition pour demander l’exclusion des auteurs de violences et une modification de la loi pour faciliter l’intervention de la police sur les campus.

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