REFORME PEILLON : le retour des péda-gogos ?

Par UNI Archives

Le 5 juillet 2013 à 16h58

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Refonder l’école : telle est l’ambition affichée par Vincent PEILLON, le pétulant ministre de l’Education nationale, qui emboite ainsi le pas de ses très nombreux prédécesseurs, tous désireux de laisser dans l’histoire la trace de leur bref passage.

Vincent PEILLON n’étonne personne lorsqu’il annonce les mesures composant cette “vaste” réforme ayant pour objectif de “refonder” un ministère dont la déliquescence n’est plus à démontrer, malheureusement. Car ce sont toujours les mêmes recettes dépassées que le sémillant titulaire du maroquin éducatif propose aux foules ébahies. Plus de personnel (pour faire quoi ?), plus de moyens (argent et matériels donnés en offrandes pieuses aux pédagogistes sanctifiés) et des idées “modernes” toujours plus consternantes pour déboussoler des enfants qui n’en ont pas besoin.

Les théories de BOURDIEU, MEYRIEU et DOLTO, ainsi que les pratiques aberrantes issues de la philosophie de l’enfant créateur de son propre savoir, sont remises au goût du jour par leurs représentants planqués à l’Inspection générale de l’Education nationale et par les écologistes, au sein desquels Philippe MEYRIEU tient sa cour.

Les nouvelles âneries de la pseudo “théorie du genre” et de l’anti-sexisme vont pouvoir être dispensées par quelques porte-voix exaltés auprès des enfants, dès le primaire, dans le but avoué de “changer la civilisation” française (dixit PEILLON ou TAUBIRA) et faire de nos très chères têtes blondes de futurs électeurs “de gôche” bêlants et formatés. Car il ne faut pas en douter, le problème à résoudre n’est pas de sortir les trop nombreux élèves en échec de l’ornière, mais bien plutôt de les y enfoncer encore plus en leur bourrant le crâne d’idées absconses, bien-pensantes et débilitantes, pour mieux les utiliser ensuite dans l’isoloir. Tant qu’à faire la dernière chose dont ils soient encore capables, autant préparer les futures générations de frustrés et de déçus auprès desquelles la parole venimeuse de la gauche cynique pourra avoir un impact !

Pendant ce temps-là, personne ne nous explique comment rendre l’efficacité perdue de l’ancienne Instruction publique, alors que se développe de manière étrange un secteur privé de l’enseignement, dans et hors contrat, dont les méthodes plus “traditionnelles” ou “conservatrices” voire “réactionnaires” portent de très nombreux fruits. Bien souvent, ces établissements alternatifs doivent refuser des candidats par dizaines et ne connaissent pas autant de problèmes de discipline et de violence, parce que, justement, la discipline y est assurée par des équipes fortes, soutenues par leur direction et les parents, désireux de donner aux enfants les savoirs et l’instruction que le système public ne peut plus, ne veut plus, ne sait plus, dispenser !

Les englués socialistes dans les difficultés économiques tentent par tous les moyens de donner des gages à leurs soutiens électoraux, et les enseignants sont une base historique des socialistes. Déjà, beaucoup d’enseignants avaient cru que la gauche allait revenir à la retraite à 60 ans, ce qui les arrangeait bien. Ce reniement a été douloureusement ressenti. La droite avait timidement tenté de leur demander des résultats et de modifier leurs méthodes vaines, ce que les syndicats politisés avaient combattu virulemment. Le retour des IUFM baptisés ESPE est un gage donné en tremblant aux péda-gogos courroucés d’avoir été floués. Là encore comme dans d’autres secteurs ministériels, le réel doit le céder à la démagogie et au copinage, et surtout à l’absence totale de responsabilité vis-à-vis des besoins de la Nation.

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