Remarques liminaires sur l’actualité (III)

Par UNI Archives

Le 31 octobre 2015 à 16h08

Image Remarques liminaires sur l’actualité (III)

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L’actualité française continue à nourrir le spleen national :

> Migrants : Pierre MOSCOVICI, dans un aveu sidérant et avec une naïveté consternante, avoue dans un entretien accordé à la presse que les masses qui arrivent dans les différents pays de l’Union européenne n’ont pas “vocation à rentrer chez elles, une fois les conflits réglés dans leurs pays d’origine” et que, par conséquent, les populations autochtones auront à faire des efforts pour accueillir ces dizaines voire ces centaines de milliers de gens. Que les migrants ne parlent aucune langue locale, n’ait aucune connaissance, coutume ou rite communs avec l’Europe et aient des exigences d’envahisseurs sans complexes, ne semble pas gêner le fonctionnaire européen par excellence qu’est devenu l’inimitable MOSCOVICI. Jacques ATTALI n’a-t-il pas clairement dit que le continent européen a vocation à devenir l’hôtel du monde, dans lequel ce seront les accueillis qui fixeront les règles ?

> Syrie-Turquie: pendant que la Russie obtient des résultats surprenants et rapides en usant des moyens traditionnels de la guerre, le nouveau sultan de Constantinople, ERDOGAN, en profite pour frapper à nouveau les minorités ethniques et politiques de son pays. Maître du jeu dans le contrôle des frontières-passoires de l’Union par la Grèce, il se permet de jouer les fanfarons à Strasbourg le 4 octobre 2015 en y dénonçant un continent apeuré et dégénéré et d’exiger en même temps des dirigeants européens dépassés par les flux migratoires, une entrée accélérée dans l’Union. On sait tout ce que l’admission de la Turquie dans l’Union aurait de mortifère et de nuisible pour les idéaux européens et la perception qu’en ont nos peuples malmenés : cette entrée signifierait son éclatement immédiat.

> Europe : ces derniers événements éclairent d’une lumière nouvelle la marche et le fonctionnement des institutions européennes, qui semblent fonctionner à vide, hors sol, à cause de dirigeants et de fonctionnaires non élus, avides de prébendes et de pouvoirs, pour qui le principal problème est d’empêcher les opinions publiques excédées de remettre en cause leurs ambitions et le projet de plus en plus évident de dilution de la civilisation gréco-latine et chrétienne qui a fondé nos cultures dans un magma indescriptible, qu’ils seraient les seuls à comprendre et diriger… Les peuples doivent comprendre (!) et accepter (!) qu’on les obligera, POUR LEUR BIEN, à être mélangés coûte que coûte dans une masse informe dans laquelle les langues, les cultures, les cultes et les conceptions du monde devront se fondre en un grand Tout uniformisé, favorable au commerce, à la satisfaction des désirs les plus éphémères et les plus absurdes et à la domination des plus forts…

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