A propos des violences urbaines…

Par UNI Archives

Le 1 novembre 2005 à 11h56

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Les récents actes de violence dans certains quartiers dits “difficiles” de la banlieue de Paris nous rappellent à quel point il est facile d’abandonner le terrain à la bestialité, aux réflexes primaires et à la violence stupide.

Beaucoup (trop…) s’indignent de voir les forces de l’ordre répondre de façon, à notre sens, appropiée aux casseurs, voyous et criminels d’un soir, sous prétexte que la “population” devrait “comprendre” les motifs et origines évidemment complexes de ces débordements insuportables dans un pays démocratique.

Toujours, lorsqu’il s’agit des “jeunes” d’origine immigrée, il faut baisser l’échine, battre sa coulpe d’ancien colonialiste et faire preuve d’une “tolérance” entrainant la faiblesse.

Tous les tenants de la mollesse se retrouvent et s’expriment, dans les journaux, les média, les cercles, les cénacles ou les amphithéâtres pour faire des coupables des victimes : fort bien. Soit !

il faudra nous expliquer pourquoi les habitants honnêtes de ces quartiers, les travailleurs modestes demeurant dans ces H.L.M., les propriétaires innocents des véhicules incendiés, devraient supporter ces débordements spectaculaires et exemplaires de comportements a-normaux et illégaux, et pourquoi encore ils devraient assumer seuls les conséquences calamiteuses de ces actes ahurissants, alors que les auteurs de ces délits et crimes resteraient impunis, au motif qu’ils auraient été un jour soit fessés, soit réprimandés, ou contrariés, ou bien encore remis à leur place par des adultes forcément abusifs… La France coloniale n’ayant pas encore fait son mea culpa à propos des deux cents dernières années d'”occupation” sur les quatre continents, semble tenue par certains d’expier ainsi ses fautes éternelles en nourrissant en son sein les enfants naturels et revanchards de ses “viols” politiques et militaires !

Beaucoup semblent vouloir ignorer encore que, ce qui nourrit la haine de nombreux jeunes des banlieues à l’égard de notre pays et de sa population de souche, c’est le sentiment de déracinement profond ressenti par ces enfants ou adolescents. Ni de France, ni d’ailleurs, leur métissage culturel et parfois biologique les place d’emblée à part, alors que notre pays se recentre progressivement sur des valeurs d’appartenance à caractère communautariste. Nourri et favorisé par ces tendances à l’affirmation de particularismes très divers, le malaise des jeunes se transforme en incompréhension, puis en réaction épidermique. Mais alors que beaucoup, en particulier à gauche, voudrait résoudre ce problème par une accentuation du phénomène de commuanautarisme, il nous semble préférable de réaffirmer la nécessité de mener trois actions très rapidement :

1. neutraliser les meneurs et les éléments incontrôlables, en les mettant en prison ou en centres de rééducation : l’apprentissage des principes républicains devront y être obligatoire et effectif ; l’autorité doit être rétabli ;

2. rénover le système éducatif de ces quartiers en menant des politiques spécifiques visant à discréditer les comportements déviants, réhabiliter les préceptes républicains et les valeurs traditionnelles de la société (honnêteté, travail, respect, ordre) ;

3. en finir avec le misérabilisme de gauche, qui évoque sans cesse la “victime” africaine maghrébine ou noire, en favorisant la réalisation des projets des très nombreux jeunes et adultes responsables désireux de mettre en oeuvre des projets et des activités saines et économiquement exemplaires. Au lieu de prêter une oreille complice aux déviants, orientons les projecteurs sur les bons exemples et les méritants !

Beaucoup encore ne connaissent en effet que la logique de l’assistanat : rendons au principe de liberté individuelle, et donc de responsabilité, sa place dans l’échelle des valeurs. Donnons envie de réussir, et non de demeurer dans des situations d’attentisme émollientes et vaines.

L’avenir se construit avec les motivés et les bien éduqués : rappelons ces faits simples aux jeunes qui s’interrogent. En démontrant l’impasse que constituent les voies de l’économie souterraine et en promouvant l’effet salvateur du travail et de la persévérance, alors nous seront susceptibles de renverser la tendance qui dans ces quartiers fait le lit de toutes les violences, de toutes les bétises, de toutes les rancoeurs… Nicolas SARKOZY semble vouloir entreprendre sans faiblesse le premier point que nous évoquions plus haut : tant mieux.

Que le gouvernement sorte de sa létargie et prenne à bras le corps les problèmes, en donnant des premiers signes forts, et en incitant tous les acteurs à réviser leurs comportements ! Il faut que cesse partout et en toute occasion les provocations des minorités et catégories particulières envers l’Etat !

Du nerf et des tripes que diable !

Philippe MOREL

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