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Le Mirail reprend d’ores et deja la triste habitude des AG. Celle qui s’est organisée le mardi 17 novembre 2009 a été mouvementée….

Au cours de l’assemblée des étudiants de l’Université du Mirail du mardi 17 novembre, les étudiants ont débattu, entre autres, de la réforme de l’université (loi LRU) et sur les moyens à mettre en œuvre pour l’organisation des futures actions étudiantes de l’année 2009-2010 « contre » ladite réforme.

L’université du Mirail a toujours été un lieu d’affrontement idéologique et se veut selon la formule consacrée « une fac critique et populaire ». Elle est d’ailleurs chaque année mobilisée politiquement et s’est faite une réputation dans la France entière et même, ce qui est inquiétant, chez nos voisins européens.

Pour autant, c’est un lieu ou règne une pensée unique et où les opposants aux idées promues par les syndicats d’extrême gauche se voient régulièrement privés d’un droit fondamental : la liberté d’expression.

L’UNI condamne le comportement des organisateurs de l’AG d’hier qui ont une nouvelle fois insulté sinon menacé de mort les tenants d’une autre parole que la leur. Nous recevons assez fréquemment des menaces de mort par courrier, et de plus, une étudiante de l’UNI au Mirail s’est faite menacée par un militant anarchiste de se faire casser les deux genoux.Ce n’est pas avec ce genre de comportement que le Mirail sera enfin un jour une université d’excellence. En laissant de tels comportements, et après des mois de blocages, l’université du Mirail est en cours de suicide. Les étudiants grévistes font fuir les étudiants sérieux, qui, malgré le faible coût de l’inscription en France, ne peuvent que choisir d’autres établissements que le Mirail face aux blocages récurrents dont cette université est victime. Qui a envie de n’avoir qu’un semestre de cours au lieu de deux ?

L’UNI souhaite que le président de l’université du Mirail reste très vigilant et mette tout en place pour éviter de nouveaux blocages cette année.