Apologie du terrorisme palestinien, antisémitisme et islamogauchisme dans l’enseignement supérieur : le Gouvernement doit prendre ses responsabilités.

La terrible attaque terroriste lancée par le Hamas qui a frappé Israël a résonné partout dans le monde. En France, et notamment dans nos universités, elle a rappelé l’ampleur de l’antisémitisme et de la complaisance avec le terrorisme islamique dans de nombreux mouvements de gauche et d’extrême-gauche.

Par Rémy Perrad

Le 9 octobre 2023 à 15h12

Image Apologie du terrorisme palestinien, antisémitisme et islamogauchisme dans l’enseignement supérieur : le Gouvernement doit prendre ses responsabilités.

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Les différents syndicats étudiants ne se sont pas fait attendre pour déverser leur haine anti Israël et pour propager leurs appels à « lutte armée du peuple palestinien », pour reprendre les termes de la secrétaire générale de la Fédération Syndicale Étudiante (FSE) contre l’Etat juif. La FSE fait partie de l’Union étudiante, deuxième organisation étudiante au niveau national dont les élus siègent dans les instances du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La branche bretonne de l’Union étudiante, l’Union Pirate, a par ailleurs exprimé son soutien à cette « lutte ».

Le Poing levé, autre organisation étudiante de gauche présente dans de nombreuses universités et déjà connue pour son soutien au terroriste Georges Ibrahim Abdallah, exprime par la voix de l’un de ses représentants : « À bas l’impérialisme français, fidèle allié d’Israël et soutien à la résistance palestinienne ! » À l’université Bordeaux Montaigne, cette même organisation dispose d’un stand ce lundi 9 octobre, en plein milieu du campus, pour afficher son soutien à « la résistance palestinienne. »

Dans d’autres campus comme Nanterre, l’Université Paris-Cité, Poitiers ou à l’ENS Jussieu, des tracts et des affiches dénonçant la « colonisation et les crimes » israéliens sont distribués et collés sur les entrées par le NPA notamment. 

La semaine dernière, c’est l’université Lyon 2 qui a été prise sur le fait en acceptant d’accueillir une conférence en présence d’une représentante du FPLP, une organisation terroriste palestinienne. L’université a maintenu la conférence en faisant mine d’exclure la représentante tout en admettant sa présence dans le public d’où elle a pu s’exprimer longuement.

Pire encore, une chargée de recherche au CNRS et universitaire à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) a soutenu et transmis par mail à l’ensemble de ses étudiants un communiqué du syndicat « Solidaire Etudiant.e.s » (proche de l’Union étudiante évoquée précédemment) contre ce qu’ils appellent « l’Etat colonial ». Le communiqué défend ces actes de la « résistance » palestinienne et va jusqu’à justifier l’assassinat des civils en adoptant un ton belliqueux : « toute condamnation de la mort de civils israéliens, sans prise en compte des milliers de Palestiniens assassinés par l’Etat colonial et des effets d’une occupation longue d’un demi siècle est vaine et insupportable. Nous nous distancions de toutes les prises de position qui, à gauche, appellent à la désescalade, se prononcent en faveur d’une solution à deux Etats illusoire, et mettent sur le même plan la violence des résistants palestiniens et celle des colons et de l’armée d’occupation israélienne. »

Et de conclure qu’ils soutiennent cette lutte dans « toutes ses modalités et formes de lutte, y compris la lutte armée. » L’apologie du terrorisme, faut-il le rappeler, constitue une infraction punie par le Code pénal.

Pourtant normalement promptes à dénoncer les agressions de toute part, le silence des universités concernant les victimes israéliennes est assourdissant et révélateur de la soumission à l’islamo-gauchisme qui, nous le constatons, gangrène l’Enseignement supérieur.

Nous regrettons également que les députés LFI, à l’instar du syndicaliste lycéen Louis Boyard, aient accès à tous les amphithéâtres de France pour déverser leur détestation d’Israël et chauffer à blanc un public visiblement plein de haine.

Ainsi, l’UNI exige des mesures concrètes et la fin de la politique de l’autruche de la part du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour lutter contre l’apologie du terrorisme et l’islamo-gauchisme. Il est grand temps d’agir face au véritable « camp de la haine. »

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