Attaque de Lyon 3 par l’extrême-gauche : dégradations, annulation d’une conférence, local de l’UNI saccagé, étudiants de droite agressés…

Par Yvenn Le Coz

Le 8 novembre 2024 à 19h58

Image Attaque de Lyon 3 par l’extrême-gauche : dégradations, annulation d’une conférence, local de l’UNI saccagé, étudiants de droite agressés…

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Aujourd’hui, un nouveau cap a été franchi à Lyon 3. Alors que l’extrême gauche, notamment l’UNEF et l’Union étudiante, avait décidé de se mobiliser contre la venue de Yaël Braun-Pivet à l’université, qualifiée de « sioniste de service », les manifestations ont débordé au sein du campus de la Manufacture des tabacs. Les manifestants sont entrés de force dans l’université et ont rapidement interrompu les cours dans les amphithéâtres. Ils ont par ailleurs dégradé du matériel, notamment dans l’amphithéâtre censé accueillir la conférence de Yaël Braun-Pivet.

Ils ne se sont pas arrêtés là. Alors que les étudiants étaient confinés en cours avec la consigne de ne pas sortir de salle sauf en cas d’impératif, l’un des leaders de l’Union étudiante, Thimotée Martin-Brossat, a appelé la foule à s’en prendre à notre local. Un groupe de militants d’extrême-gauche et pro-palestiniens s’est alors dirigé en direction du local de l’UNI pour enfoncer sa porte et le saccager. Les membres de l’UNI se trouvant à l’intérieur ont été agressés. Un extincteur a notamment été utilisé pour frapper l’un de nos membres. Les agresseurs ont ensuite volé notre matériel et l’ont détruit dans la cour de l’université sous le chant « Lyon antifa ». Une plainte sera déposée.

Cette attaque contre Lyon 3 et le local de l’UNI s’est déroulée à cause du sentiment d’impunité dont bénéficie l’extrême-gauche. Il n’est pas acceptable qu’au sein d’une université française, des centaines de militants envahissent une université afin d’empêcher la tenue d’une conférence, de détruire le matériel universitaire, d’interrompre les cours et d’agresser les étudiants qui ne seraient pas de gauche.

Il doit y avoir un sursaut de la part de l’ensemble des acteurs : étudiants, professeurs, doyens, présidents d’universités, politiques, afin que cette insécurité grandissante dans les universités ne se transforme pas un jour en drame. Tous les étudiants impliqués dans cette attaque doivent être immédiatement exclus de leur université et poursuivis en justice. L’UNI ne cédera pas et continuera de porter une voix singulière à l’université : celle d’une jeunesse qui refuse de voir l’enseignement supérieur être détruit par une minorité d’extrême-gauche.

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