Par UNI Archives
Le 4 avril 2014 à 15h46
« Rien de pire que de politiser les programmes scolaires », affirmait Vincent Peillon lors de l’installation du Conseil Supérieur des Programmes (instance chargée de réécrire l’ensemble des contenus enseignés de la maternelle jusqu’au lycée). Cela sonnait déjà comme un vœu pieux dans sa bouche, mais avec Benoît Hamon, le nouveau ministre de l’Education nationale, cela tient du pari impossible.
Jusqu’ici la figure de proue de « la gauche socialiste » s’est peu intéressée à l’Education, et quand il l’ a fait, cela n’a été que pour imposer ses amis et sa vision très idéologique de l’économie.
Ainsi, début 2013, Benoît Hamon a longtemps fait le siège de Vincent Peillon et de son cabinet. Il souhaitait que l’enseignement de « l’économie sociale et solidaire » soit introduit à l’école et que les portes des établissements scolaires soient ouvertes aux « militants de l’ESS [[L’économie sociale et solidaire]] ».
Ces derniers, rassemblés au sein du collectif L’ESPER [[L’économie Sociale et Solidaire Partenaire de l’Ecole de la République]] assument totalement leurs visées partisanes. Dans leur manifeste pour « développer l’éducation et la formation à l’éducation sociale et solidaire », ils affirment que l’enseignement de l’économie sociale et solidaire doit favoriser « le développement d’une économie à contre-courant du modèle capitaliste, (…) grâce au développement d’un esprit critique, une appropriation des principes fondateurs de cette économie sociale et solidaire : démocratie, propriété collective, non-lucrativité, solidaire » afin de proposer une alternative au « modèle dominant présent dans les programmes qui demeure celui de l’économie capitaliste » et de contrer « le fort lobbying exercé par le MEDEF qui développe de plus en plus de partenariats avec les classes et les élèves pour promouvoir son modèle économique ».
Pour réussir à propager ces « idées », il est important de les marteler dès le plus jeune âge.
Benoît Hamon, grâce à son entregent et son insistance, a réussi, alors qu’il était encore ministre délégué à l’économie sociale et solidaire, à faire signer, le 13 juin 2013, « un accord cadre de coopération » entre son ministère, celui de l’Education nationale et L’ESPER.
L’enjeu est loin de n’être que symbolique. Cette convention attribue des pouvoirs très importants aux associations, mutuelles et syndicats rassemblés au sein de l’ESPER.
Ils se voient, par exemple, associés aux travaux du Conseil Supérieur des Programmes pour réécrire conjointement les nouveaux programmes. Ils sont également chargés de former, dans le cadre des ESPE (écoles supérieures du professorat et de l’éducation), les futurs enseignants à ces problématiques et d’organiser, chaque année, une « semaine de l’ESS à l’école ».
Désormais, le ver est dans le fruit. L’enseignement de l’économie qui était, en France, déjà très influencé par l’APSES, le très marqué à gauche syndicat des professeurs de sciences économiques et sociales, subira également l’influence de l’ESPER.
La manière dont Benoît Hamon a « forcé » la porte du ministère de l’Education nationale, en juin 2013, pour laisser entrer plus facilement ses « amis », est un précédent inquiétant pour celui qui vient d’obtenir les clefs du ministère et la charge de veiller à la refonte complète des programmes scolaires.
Saura-t-il résister à la tentation de politiser les programmes ? Pas sûr !
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