Conférence attaquée par l’extrême-gauche à l’Université Grenoble Alpes : Des militants de l’UNI et des étudiants agressés au sein-même d’un amphithéâtre

Par Yvenn Le Coz

Le 29 mars 2024 à 12h40

Image Conférence attaquée par l’extrême-gauche à l’Université Grenoble Alpes : Des militants de l’UNI et des étudiants agressés au sein-même d’un amphithéâtre

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Depuis plusieurs mois, la section de Grenoble préparait une grande conférence sur le métier d’avocat à l’Université Grenoble Alpes. Cette conférence devait se tenir hier à 17h30. La veille de la conférence, l’UNEF, l’Union Étudiante, les Jeunes Communistes, le NPA et les Jeunes Insoumis ont appelé à un rassemblement contre notre présence à l’université. Ce rassemblement était prévu en même temps que notre conférence.

L’objectif de ce rassemblement était de créer un trouble à l’ordre public pour pousser l’université à annuler la conférence. A l’heure de la conférence, une cinquantaine de militants d’extrême-gauche bloquent de force l’entrée principale de l’amphithéâtre. Nos militants, les étudiants et l’avocat passent par la porte arrière de la salle. La conférence pouvait alors commencer malgré des dizaines d’activistes qui frappaient sur les vitres de la salle.

Une fois la conférence commencée, les portes de l’amphithéâtre étaient fermées à clé pour protéger le public et le conférencier. Les militants d’extrême-gauche ont alors forcé les portes et ont agressé nos militants qui essayaient de les contenir. De nombreux militants ont été gazés et frappés au visage à l’entrée de l’amphithéâtre. Plusieurs militants sont partis le visage en sang et l’un d’entre eux, après avoir reçu un coup de genou à la tête, a été assommé au sein-même de l’amphithéâtre. Il a dû être transporté jusqu’aux urgences. Une commotion cérébrale a été diagnostiquée.

Un tel déchaînement de violence au sein même de l’Université Grenoble Alpes était jusque-là inédit. Ce qui n’est malheureusement pas inédit c’est l’inaction de l’université. Alors même que l’UNI a demandé à plusieurs reprises au DGS l’intervention de la police, celui-ci a refusé. Nous avons également essuyé un refus alors même que l’agression était en cours. Plus que du laxisme, cette inaction de l’université relève de la complaisance à l’égard des violences d’extrême-gauche.

L’inaction de l’université, tout comme l’inaction de Sylvie Retailleau, crée un tel sentiment d’impunité que l’UNEF revendique ouvertement l’attaque de la conférence. La responsable locale de l’UNEF participe d’ailleurs à l’attaque. Nous demandons des sanctions immédiates à l’encontre des étudiants et des organisations ayant participé à cette attaque. Des plaintes seront déposées à l’encontre de ces étudiants, de ces organisations et de l’ensemble des acteurs ayant commis une infraction en refusant de porter assistance à des personnes en danger.

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