Contre l’aveuglement, un sursaut républicain et national !

Par UNI Archives

Le 30 juillet 2014 à 13h16

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Les aveugles gauchistes et tous ceux qui ne veulent pas voir la réalité refusent obstinément de voir dans les dernières émeutes consécutives aux “manifestations pro-palestiniennes” autre chose que des “débordements”, l’action “incontrôlée” de groupes de rencontre, la marque de voyous isolés. Fort bien.

Les gens un peu plus lucides, après avoir lu les banderoles brandies et écouté les slogans répétés et hurlés, se rendent compte, eux, qu’il existe aujourd’hui dans notre pays, des groupements constitués et structurés avec efficacité, pour qui la France, c’est l’ennemi, c’est une idée à abattre, une société à combattre, à démolir, à renverser complètement. Ces gens-là se sont donné pour valeur un ensemble idéologique à base religieuse, très commode et très flexible, grâce auquel et au soi-disant nom duquel ils veulent transformer la civilisation française de souche judéo-chrétienne, au mieux, en une soupe communautariste où ils nageraient à l’aise, au pire, en une extension encore indéfinissable de l’Oumma djihadiste fantasmée.

Cette volonté a deux moteurs principaux : la haine du Juif, la haine de l’Occident. Le besoin de bouc émissaire est un réflexe vieux comme le monde, déjà verbalisé dans la Torah aussi appelée Ancien Testament par les Chrétiens. La haine de l’Occident s’étend, à partir de celle du Juif, à l’ensemble des valeurs judéo-chrétiennes héritées de deux mille années d’histoire heurtée, sublime et pathétique, bonne et mauvaise, et gravées dans notre vie quotidienne de mille façons différentes (morale, calendrier, coutumes, traditions, langues et Etats constitués…).

Ce rejet en bloc, cette volonté de nous abattre en nous rabaissant à un état de soumis, de dhimmis, d’inférieurs, au sein d’une société qu’ils voudraient parvenir à métamorphoser à leur profit selon leurs vues théologiques étroites et totalitaires, ce rejet donc, est patiemment entretenu, nourri, favorisé et promu, au sein de populations musulmanes, présentées comme majoritairement pacifiques mais pour le moins apathiques ou complaisantes, et ce n’est pas peu dire. Entendons-nous beaucoup de “responsables” islamiques, d’intellectuels reconnus, de porte-parole officiels s’élever contre les exactions des fanatiques, des manipulateurs et des soldats de la Charia, ici et ailleurs ? Dénoncent-ils les massacres subis par les minorités chrétiennes au Proche et Moyen-Orient ? Y’a-t-il beaucoup de manifestations organisées par cette majorité dite “modérée”, “pacifique”, “insérée”, pour soutenir les droits de ces populations menacées, traquées, tuées ou expulsées de régions dans lesquelles pourtant elles vivaient depuis des lustres ? Qui s’élève énergiquement pour dire non aux revendications exorbitantes des agitateurs barbus, qui n’ont de cesse de pousser leur avantage toujours plus loin, jusqu’au bout d’une logique profondément discriminatoire, conquérante et, in fine, exterminatrice ?

Voyons l’Irak, la Syrie, la Lybie, le Mali, et tous les pays du Golfe, de la Péninsule indonésienne, où la Charia est quasiment établie maintenant comme unique référence légale et pénale ! La liste ne cesse de s’allonger ! Superbe perspective, que celle d’une France divisée en groupes ethnico-religieux hostiles les uns envers les autres, répartis selon des préférences arbitraires et largement inhumaines !

Il est encore temps de réagir à cet assaut déterminé des fous d’Allah (qui, soit dit en passant, auraient pu choisir un autre étendard, si celui-ci avait eu le vent en poupe…) en réaffirmant ce que la France était, est et veut demeurer, c’est-à-dire un pays développé, occidental et tolérant, tout en réaffirmant ses valeurs de base.

Quelles sont-elles ? La première, la valeur cardinale constituée et héritée de la longue histoire philosophico-culturelle du continent, c’est la défense de l’Homme, dans toutes ses dimensions, ses aspirations, ses droits et ses devoirs, ses mérites et ses faiblesses, sa liberté individuelle et sa capacité à agir avec responsabilité. Cette défense implique d’en finir avec l’infantilisation, la subordination de la partie vis-à-vis du tout, la primauté du collectif impérieux sur l’individuel volontaire. Si la société a des droits sur le citoyen, considéré comme un acteur à part entière de la vie collective, l’individu a des droits qui peuvent et doivent parfois avoir la priorité sur les exigences du collectif. Au contraire de la conception collectiviste de l’Oumma, où les intérêts de l’ensemble balaient toute velléité de contestation individuelle, la société occidentale ne peut vivre harmonieusement qu’en cultivant l’interactivité individuelle et volontaire.

La deuxième valeur à remettre en avant est la laïcité. Cette idée tolérante par excellence ne vise pas à priver les uns ou les autres de leur droit à croire ce qu’ils veulent, mais à permettre l’expression de toutes les croyances dans l’espace public, sans que l’une ou l’autre ne viennent nuire aux autres expressions, ou que ses manifestations ne constituent une atteinte évidente à la neutralité de la collectivité. Ainsi, le port de vêtements à la fois incongrus, visiblement importés de l’étranger et heurtant de front les us et coutumes communément pratiqués, est le signe provocateur par excellence, une posture politique évidente, l’expression visuelle d’une volonté de rompre avec les usages occidentaux pour éventuellement créer la polémique et le conflit ouvert. L’adoption de la loi contre le port du voile intégral était censée résoudre ce problème, elle l’a accentué, pour le plus grand profit des extrémistes.

La troisième valeur à remettre au goût du jour est le sentiment d’appartenance à la société française. Depuis Mai 68, les démagogues, les soi-disant penseurs ou intellectuels -bien souvent issus de la gauche-, ont tout mis en œuvre pour détruire tout ce qui pouvait donner envie d’appartenir à la civilisation, au peuple et à la nation français. A force de ne dire que du mal de notre histoire, de nos traditions, de notre langue, de nos us et coutumes séculaires, le tout constamment ringardisé ou accusé de tous les vices et maux de la terre, les jeunes générations ont intégré dans leur psyché que la France ne méritait pas qu’on l’aime et que les immigrés pouvaient fort bien se passer de s’assimiler, puisque cela revenait à se renier et à intégrer un peuple uniquement mauvais et blâmable. Rendre la fierté aux Français d’être français, donner de multiples exemples de réussite, de grandeur et de don de soi, en puisant dans l’histoire riche de notre pays, serait un moyen efficace de combattre le flot d’inepties et de médisance subi par la communauté nationale.

Rappeler les avantages du système républicain français, qui offre même la possibilité démocratique de lui cracher dessus sans vergogne ni risque, serait un autre moyen de faire comprendre à quel point sont faux les prêches haineux des prédicateurs fanatiques. Tout doit être fait pour que les populations tentées par le repli communautariste prennent part plutôt au jeu démocratique, en s’investissant dans les partis, les associations, le jeu social.

La quatrième valeur à rappeler est la démocratie, où la volonté de la majorité peut s’exprimer librement dans les urnes, au travers de représentants respectueux des normes légales et habilités à exprimer et à défendre la volonté générale et le bien commun. Ce jeu des majorités ne plaît pas toujours, certains résultats emportant des conséquences fâcheuses (N’est-pas, François HOLLANDE ?…), mais ils doivent être respectés, jusqu’aux prochaines échéances, en acceptant le débat contradictoire et les
alternances démocratiques. Promouvoir le jeu démocratique doit être un enjeu majeur des institutions publiques, en particulier à l’école. C’est le premier moyen pour empêcher les débordements illégaux, les contestations dans la rue, les actes répréhensibles et les incivilités.

Si ces quatre valeurs sont finalement remises à l’honneur, et suffisamment comprises par les populations tentées par le communautarisme, la ségrégation et la confrontation, y compris physique, alors un pas décisif aura été accompli vers le rétablissement de la société harmonieuse qui est le socle de la Nation française.

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