Contre l’utilisation de la grève comme moyen politique…

Par UNI Archives

Le 15 février 2009 à 18h17

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Les derniers développements de la crise économiques ont créé en France un climat de défiance généralisé favorable aux démagogues et contestataires de tout poil.

Le gouvernement tente aujourd’hui de répondre à la fois aux besoins de réforme de notre pays, qui demeurent plus que nécessaires, et à la fois aux problèmes nés du désordre économique mondial. C’est une tâche ardue, c’est une tâche délicate, dont les contours sont très difficiles à cerner, ce qui oblige l’Etat et ses représentants à multiplier les mesures, dans tous les domaines de la vie économique.

Cette difficulté fait le lit des trop nombreux chantres des vieilles recettes éculées : relance du pouvoir d’achat, crédits à la consommation plutôt qu’à l’investissement, nationalisations ou mise sous tutelle des entreprises subventionnées, les plus radicaux n’hésitent pas à prôner le retour à l’Etat communiste pourtant mort de sa sale mort en Europe de l’Est en 1989-1991. BESANCENOT a la côte, et tous les porte-voix s’empressent de relayer obligeamment ses élucubrations, qui trouvent malheureusement écho auprès de la population de moins en moins au fait des erreurs historiques passées…

La gauche dite de gouvernement est sans réaction devant le cataclysme économique actuel et on peut frémir rétrospectivement en songeant à l’hypothèse d’une Ségolène ROYAL au pouvoir avec ses amis socialistes : qu’aurait-elle envisagé comme fadaises pour faire face aux épreuves nationales que SARKOZY doit surmonter ?

Restent le monde syndical et celui que l’on appelle maintenant pompeusement du “mouvement social”, largement contrôlés par les éléments les plus dogmatiques de la gauche non-gouvernementale, et leurs moyens sont importants pour nuire à l’action du gouvernement et aux réformes entreprises depuis l’élection de Nicolas SARKOZY en mai 2007.

De quoi abusent ces groupes et syndicats ? de la crédulité de la jeunesse lycéenne, de la générosité des étudiants, des égoïsmes des enseignants-chercheurs -en particulier des moins performants et des plus fonctionnarisés, des angoisses des parents, qui ont du mal à percevoir les perspectives d’avenir de leurs enfants… Ces différents groupes et lobbies manient leur logorrhée dilatoire avec aisance et maîtrise, grâce à un vocabulaire simple, des slogans efficaces et une méthode de communication particulièrement rodée et habilement relayée auprès de médias plutôt sympathisants et demandeurs d’agitations médiatiques.

En réalité, le but réel est de mettre des bâtons dans les roues du pouvoir, d’autant plus honni qu’il est circonstanciellement de droite, et que la gauche même bobo se délecte toujours de voir la droite mise en échec par les spécialistes de l’agitation et de l’immobilisme. Utiliser les naïvetés et les intérêts propres aux groupes est le meilleur des moyens pour susciter la mobilisation des catégories ainsi travaillées, et le nombre se fait autour de revendications polymorphes, singulières et individuelles, voire contradictoires, permettant la constitution des cortèges que nous commençons à voir nombreux, mais qui sont manipulés et instrumentalisés par des groupuscules aux visées bien différentes que ne le proclament alors les banderoles et les professions de foi. Il faut bloquer, il faut lutter contre, il faut nuire, il faut marquer des points, et encaisser les profits politiques honteux que permettent ces agitations non plus syndicales ou sociales, mais réellement politiques.

C’est pourquoi il faut rassembler l’ensemble des forces raisonnables, convaincre et persuader tous ceux susceptibles de prendre leur part à la contre-offensive “démocratique” et politique, pour empêcher l’immobilisme, la reculade, la débandade.

C’est ce que vise l’UNI, c’est à quoi nous appelons tous ceux que le climat délétère actuel écoeurent. Rejoignez-nous !!!

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