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Quelques-uns de nos militants étaient présents ce matin en vue de distribuer des tracts détaillant notre programme pour les élections au conseil d’UFR de droit de la semaine prochaine.

C’est alors qu’arrivant sur place, nous tombons fortuitement sur un blocage organisé par diverses forces de gauche. Le modus operandi ? Les manifestants ont pris le soin de déplacer une centaine de chaises appartenant à l’université et de les placer devant l’une des entrées de la galerie des amphis. “Non à la sélection” pouvait-on entendre. Non démotivés devant cette horde socialiste (de toutes tendances, précisons-le), nos militants commencent la distribution de tracts.

Rapidement, nos opposants nous alpaguent, ne manquant pas de nous traiter de fascistes (pas très original, me direz-vous). Discutant avec eux, l’on se rend compte que pratiquement aucun d’entre eux n’a de cours ici, voire que certains ne sont même pas étudiants ! Ubuesque scène, donc, avec d’un côté d’innocents étudiants tentant de se rendre en cours et, de l’autre, des militants leur bloquant le passage, et ce -entendait-on- en vue de défendre l’intérêt supérieur de ces mêmes étudiants.

A moins qu’une telle disposition des chaises soit leur solution aux amphithéâtres surpeuplés ?

Outre la stupeur des quelques étudiants étrangers ébahis, soulignons également le paradoxe inhérent à cette manifestation, qui, motivée par la prétendue défense d’un service public, avait pour moyen l’utilisation de mobilier public (neuf, au demeurant), et, ce, sous la pluie de fin d’hiver. Les étudiants apprécieront, c’est certain.

Face à cela, l’UNI rappelle ses positions :
1/ la liberté d’expression mais une opposition totale et absolue aux blocages
2/ la vision de l’université comme un lieu d’apprentissage et préparant au marché du travail
3/ une position favorable à la sélection à l’université

L’UNI Grenoble en a bien évidemment profité pour débloquer l’entrée et permettre aux étudiants d’aller en cours !