DEMANDE D’INTERVENTION DES FORCES DE L’ORDRE A L’HOTEL FUME

Par UNI Archives

Le 25 avril 2018 à 16h37

Image DEMANDE D’INTERVENTION DES FORCES DE L’ORDRE A L’HOTEL FUME

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Depuis septembre, nous ne comptons plus le nombre de blocages et de dégradations de l’Hôtel Fumé. Depuis lundi, une cinquantaine de personnes occupent illégalement notre lieu d’étude, et ambitionnent de le transformer en zone “autogérée”.

Depuis plusieurs mois, nous revenons un flot incessant de plaintes et de témoignages de la part d’étudiants inquiets et désemparés alors que commencent cette semaine les examens terminaux.

Nous tenons à rappeler le caractère confiscatoire et illégal des agissements d’une minorité. Les blocages, sont interdits par l’article L811-1 du Code de l’éducation. De plus, l’occupation actuelle est réalisée par à peine cinquante personnes, dont certaines ne sont même pas étudiants, quand l’Hôtel Fumé regroupe plus de 1 500 étudiants et doctorants. Enfin nous vous alertons sur la présence de messages haineux à l’intérieur du bâtiment, à caractère anti-police notamment.

Les étudiants ne peuvent plus supporter ces blocages et dégradations d’une minorité. Nous vous alertons sur le fait que de nombreux étudiants sont boursiers, en échange universitaire, et que certains travaillent en plus de leurs études. Nous demandons simplement de pouvoir passer nos examens de manière normale. Le gouvernement ayant annoncé que les examens se tiendraient “normalement” partout en France, nous vous demandons de prendre, avec le Préfet, vos responsabilités. Il est grand temps d’arrêter de croire que le dialogue est possible avec cette minorité d’extrême-gauche.

Pour préserver la liberté d’étudier, nous vous sommons, Monsieur le doyen et Monsieur le président de l’université à faire intervenir les forces de l’ordre pour débloquer l’Hôtel Fumé.

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