DEPECHE AFP : l’Allemagne s’enfonce dans la crise, le gouvernement désigné en péril…

Par UNI Archives

Le 2 novembre 2005 à 11h55

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Nous reprenons ici une dépêche de l’A.F.P. du 1er novembre 2005,sans commentaire.

” L’Allemagne s’est encore un peu plus enfoncée dans la crise politique mardi avec le retrait du gouvernement désigné du bavarois Edmund STOIBER, et la confusion régnant autour de la participation ou pas du Vice-chancelier désigné Franz MUNTEFERING.

Angela MERKEL, président de l’Union Chrétienne-Démocrate (C.D.U.), n’est pas encore officiellement Chancelière et elle a déjà perdu son ministre des Finances (STOIBER).

Le président de l’Union Démocrate-Sociale (C.S.U.), Edmund STOIBER, s’est retiré du futur gouvernement de grande coalition qu’elle doit former avec le SPD (parti socialiste).

Au sein du SPD règne également une grande confusion. Le président du parti, Franz MUNTEFERING, va-t-il finalement devenir ministre du Travail et des Affaires Sociales et Vice-chancelier du gouvernement MERKEL ?

Mardi après-midi, le ministre-président social-démocrate de Rhénanie-Palatinat, Kurt BECK, a annoncé que M. MUNTEFERING participerait bien au gouvernement.

Mais un porte-parloe du SPD, Lars KHÜN, est ensuite venu apporter un bémol affirmant que M. MUNTEFERING n’avait pas encore pris sa décision.

Or, après un désaveu au SPD, lundi, il avait laissé ouverte la question de sa participation au gouvernement issu des élections du 18 septembre 2005.

Signe de la profonde crise qui secoue le SPD, la future ministre du Développement et de la Coopération internationale, Heidemarie WIECSOREK-ZEUL, a annoncé son intention de ne pas se représenter à l’un des postes de vice-président de son parti.

Quant au conservateur Edmund STOIBER, déjà considéré comme le “trublion” du gouvernement MERKEL, il avait sous-entendu lundi qu’il pourrait se retirer après la décision de M. MUNTEFERING de ne pas se représenter à la tête de son parti.

C’est naturellement pour moi, pour nous, une situaion qui a changé“, avait commenté M. STOIBER, qualifiant le dirigeant social-démocrate de “pilier d’une grande coalition” entre conservateurs et sociaux-démocrates.

En conséquence, c’est Michael GLOS, numéro deux du groupe parlementaire CDU/CSU, qui devrait récupérer le portefeuille de ministre de l’Economie et des Nouvelles Technologies.

Des querelles entre Edmund STOIBER et Angela MERKEL pourraient également expliquer la décision du ministre-président de Bavière de rester à la tête de son Land natal.

Selon la presse, M. STOIBER estime avoir été “mal traité” par la future Chancelière, notamment dans la répartition des compétences entre son ministère et celui de l’Education appelé à être dirigé par une proche de Madame MERCKEL, Annette SCHAVAN.

Quant à M. MUNTEFERING, il a tiré les conséquences d’un camouflet infligé par la direction de son parti qui a choisi de ne pas soutenir son candidat au poste de secrétaire général, Kajo WASSERHÖVEL, lui Andrea NAHLES, représentante de l’aile gauche du parti.

Lundi soir Angela MERKEL a tenté de rassurer, en affirmant que sa volonté de former une coalition gouvernementale avec le SPD demeurait intacte.

La date fixée pour l’élection de Madame MERKEL est le 22 novembre 2005, et celle pour la clôture des négociations de coalition le 12 novembre.

Mais certains médias évoquent déjà l’hypothèse de nouvelles élections législatives anticipées le 26 mars prochain, date à laquelle auront lieu des élections régionales dans trois Lände (Etats régionaux).

Les sociaux-démocrates entendent eux régler au plus vite la question du successeur de M. MUNTEFERING. Le choix devrait se faire entre Kurt BECK et le ministre-président du Brandenbourg, Matthias PLATZECK, si l’élection intervenir formellement pendant le congrès du parti, du 14 au 16 novembre à Karlsruhe.

La poursuite des négociations de coalition en vue d’élaborer un programme de gouvernement s’annonce néanmoins difficile.”

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