Des étudiants pas tous logés à la même enseigne

Par UNI Archives

Le 7 novembre 2007 à 16h15

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Aujourd’hui mercredi 7 novembre a été revoté le blocage des facultés de lettres, sciences humaines, psycho et socio. A la fin de l’AG, les anarchistes ont courût pour aller bloquer la faculté de sciences. Des heurts ont été provoqués avec des antis blocage et le doyen a du fermer administrativement la faculté.
Le problème est que tous ces événements sont presque inexistants dans la presse ou bien mis au profit des bloqueurs. Tout comme les agissements de l’administration

Les extrémistes de gauche bloquent depuis une semaine et demie des facultés. Ils gênent la libre circulation des étudiants, les empêchent d’aller à leurs cours pour une soi-disant raison : la loi LRU dont la très grande majorité ne connaissent pas.
En réponse à ces atteintes à la liberté, le président de l’Université de Rouen affirme qu’il est contre le blocage mais qu’il n’agira pas pour déloger la vingtaine de squatteurs de l’amphi Axelrad. Malgré toutes les dégradations, tous les problèmes d’hygiène et de sécurité, le président n’ose pas agir. Par peur de quoi ?! De décevoir les 10% de bloqueurs qui font beaucoup de bruits ou bien de décevoir les 90% des étudiants de ces facs qui n’attendent qu’une chose : reprendre leurs cours.

Par contre lorsque l’UNI demande pour tracter à l’intérieur des locaux de la faculté de droit, elle se voit opposer une fin de non recevoir au motif que cela pourrait troubler l’ordre public. Comme si, les squatteurs de Mont-Saint-Aignan ne troublaient pas l’ordre public.
On n’est vraiment pas logés sous la même enseigne.

Autre exemple. Les 3 dernières AG ont, d’après les médias, été le fruit d’une discussion intense entre étudiants. Les votes se déroulant à la majorité, « tout va dans le meilleur des mondes ».

Mais c’est l’inverse qui se réalise à chaque fois :
– Les discussions sont sclérosées autour de la mobilisation auprès des lycéens, cheminots,… au lieu de tourner autour des intérêts des étudiants.
– On passe plus de temps à parler des autres lois du gouvernement (franchises médicales, service minimum) que de la loi LRU
– La parole est confisquée par une minorité à qui il faut demander l’autorisation pour s’exprimer en public.
– Les votes se font à main levé et ne sont même pas comptabilisés pour la plupart.

Ces exemples nous pousseraient normalement à nous décourager. Mais, il ne le faut pas car c’est ce qu’ils recherchent : n’avoir aucune opposition et imposer leurs décisions anti démocratiques par la force.
Il faut donc continuer à être présent aux AG, prendre la parole. Et en réussissant à créer une vraie opposition, peut être pourrons nous rapidement débloquer la faculté.

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