Par UNI Archives
Le 23 avril 2018 à 21h00
Ce lundi 23 avril, l’université Paul-Valéry de Montpellier a été débloquée, alors qu’elle était vide, par les forces de l’ordre. Ce déblocage a été effectué suite à une décision de justice rendue par le tribunal administratif, à la demande du président de l’université.
Au même moment, des étudiants du syndicat UNI (Union nationale inter-universitaire), dans la mouvance de la droite universitaire, ont déposé au tribunal administratif de Toulouse un référé mesures utiles, pour “demander au juge des référés d’enjoindre à l’administrateur provisoire de l’Université Toulouse II Jean-Jaurès (UT2J) de prendre toute mesure utile pour le rétablissement du fonctionnement normal de l’université bloquée depuis le 6 mars 2018”.
Comme à Nancy, le tribunal a été saisi par des étudiants, et non par le président. À Jean-Jaurès, sans président, l’administrateur provisoire aurait pu prendre cette décision. Mais depuis son arrivée, Richard Laganier a toujours gardé la même ligne. Il ne souhaite pas que l’université soit débloquée par les forces de l’ordre, en particulier car “cela n’a aucun intérêt avec des bâtiments ouverts, les rambardes seraient de retour le lendemain”, déclarait-il dans nos colonnes le 22 mars.
Une procédure de référé est généralement utilisée lorsqu’un un conflit nécessite une réponse urgente de la part de la justice. Le délai, avant l’audience publique qui pourrait sceller l’avenir du blocage, devrait être de cinq à dix jours.
Pour Célian, porte-parole de l’Unef, l’UNI passe par des biais détournés, car ils sont minoritaires : “Ils n’arrivent pas à rassembler une majorité, donc ils cherchent d’autres voies. C’est dans leur ligne de vouloir passer en force”.
Il tient aussi à rappeler que le blocage n’est pas une fin en soi : “Si nous pouvions faire autrement, nous le ferions. C’est le seul moyen que nous avons d’être écoutés. Il y a une solution pour que toutes les facs de France soient débloquées : l’abandon de la loi sur l’orientation et la réussite des étudiants (ORE)”.
Si l’UNI sollicite le tribunal pour le déblocage de l’université Jean-Jaurès, l’Union des étudiants Toulousains (UET) réclame que les cours délocalisés soient condamnés.
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