Des revendications étudiantes à l’activisme d’extrême gauche

Par UNI Archives

Le 7 avril 2009 à 12h35

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Depuis neuf semaines, la contestation contre les réformes du gouvernement s’enlise dans certaines universités, notamment dans les départements de Lettres et de Sciences Humaines. Toutefois, au fur et à mesure que le mouvement s’étiole, il tend à se radicaliser, comme en témoignent les nombreux actes de violences (Présidents d’Université agressés, dégradations, intimidations, menaces de mort…)
Récemment, les étudiants et le personnel de Rennes II se sont trouvés confrontés à 150 bloqueurs, dont certains armés et masqués.

Et pourtant les universités, qui maintenant dénoncent de tels agissements, devraient le savoir. Chaque année depuis les événements du CPE, les blocages de nos universités commencent de la même manière : revendications, manifestations, radicalisations… Dès le début des mouvements, ce sont des professionnels qui agitent les étudiants en cristallisant les peurs.
Il suffit de voir la réaction du soi-disant comité de mobilisation de Rennes II, qui a refusé de reconnaître le vote à bulletin secret (72 % demande la levée du blocage).

Ils profitent du mouvement pour remettre en cause l’ensemble du « système » en reprenant en chœur des slogans d’extrême gauche. Depuis plusieurs semaines, nous observons un très grand activisme de l’extrême gauche, qui tente de s’accrocher à des conflits dans lesquels elle n’est a priori pas parti prenante pour exacerber les tensions et pousser à la violence.
Dans les assemblées générales, certains ont visiblement dépassé l’âge d’être étudiants. Des syndicalistes, viennent prêter main-forte aux plus jeunes. Beaucoup arborent des autocollants SUD ou NPA. Dans les manifestations, les drapeaux noirs des anarchistes ont du succès.
Inévitablement, l’image des universités souffre de ces blocages et violences répétés d’année en année. Les inscriptions y sont en baisse depuis trois ans. Et les bacheliers sont toujours plus nombreux à vouloir se diriger vers des filières sélectives.
En fin de compte, les bloqueurs vont finir par brûler ce qu’ils ont adoré.

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