Face à la montée des actes de violence dans les universités, l’UNI réclame des sanctions à l’encontre des étudiants vandales et de leurs syndicats.

Par UNI Archives

Le 13 novembre 2019 à 14h52

UNI

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Les 12 et 13 novembre 2019, des dégradations ont été commises par des étudiants, à l’occasion des rassemblements qui se sont déroulés à l’appel des syndicats étudiants d’extrême-gauche. Ont été particulièrement touchés, les universités de Lyon et de Lille ainsi que le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche à Paris.

Depuis des mois, l’extrême-gauche sévit sur les universités sans qu’aucune sanction n’ait été prise jusque-là. Plusieurs invitations lancées à des participants de tous bords politiques se sont vues annulées ces dernières semaines par les Présidents des universités concernées, uniquement parce qu’ils craignaient une situation conflictuelle au sein de leur établissement.

Encore hier, à l’université de Lille, l’ancien Président François Hollande n’a pas pu tenir sa conférence, empêché par des militants d’extrême-gauche, qui ont préféré saccager et hurler, plutôt que débattre.

L’université est un lieu d’études, où chacun peut librement décider de participer ou non à des échanges, des débats entre des intervenants extérieurs et des étudiants sans qu’aucun groupuscule n’ait à dire ce qu’il convient de faire ou non.

Outre les poursuites pénales qui doivent être nécessairement engagées à l’encontre des auteurs de ces violences, pour la plupart facilement identifiables, et des associations initiatrices, au titre de la responsabilité pénale des personnes morales, des mesures peuvent et doivent être prises par les instances dirigeantes des universités concernées.

Il est en effet insupportable de constater que ces « syndicats étudiants » sont hébergés dans les universités dégradées qui leur mettent gracieusement à disposition des locaux.

C’est pourquoi, les présidents de ces universités doivent immédiatement retirer à ces syndicats les locaux qu’ils occupent dans les facultés ainsi que, le cas échéant, les subventions qui leur sont octroyées.

Nous demandons :
– La fin des subventions des universités à ces organisations
– La fin des subventions de l’état et des collectivités territoriales à ces organisations
– Que les locaux destinés aux mouvements étudiants soient restitués aux universités
– Des sanctions disciplinaires et pénales à l’encontre de ces personnes et de leurs organisations

A une époque où la dette enfle, il convient de rappeler que les dégâts causés par les militants d’extrême-gauche seront réglés par l’ensemble des contribuables.

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