Face à l’impunité des bloqueurs, l’Université du Mirail doit maintenir sa plainte.

Par UNI Archives

Le 28 juin 2010 à 14h00

UNI

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Jeudi 24 juin 2010, le tribunal correctionnel de Toulouse a reporté à la demande de la défense, le procès des 7 étudiants bloqueurs qui étaient poursuivis pour dégradations et vols lors du blocage de l’université Toulouse 2 – Le Mirail en 2009.

L’objectif de la défense de ces « étudiants » est de transformer ce procès en affaire politique. Ainsi, l’un de leurs avocats affirme « qu’il y a un traitement particulier à donner à ce dossier car nous sommes dans le cadre d’une contestation politique. » Quelle contestation politique peut-elle justifier les vols et le vandalisme ? Nous sommes en droit de se poser la question.

Le report accordé par le tribunal va permettre à la défense d’accroitre les pressions sur la présidence de l’université afin qu’elle retire sa plainte. Déjà les syndicats de gauche se mobilisent. Le porte-parole de la CNT dénonce une « remise en cause du droit de grève et de lutte », et la section FSU de l’université regrette que la présidence de l’université aille aussi loin dans la répression. Une pétition pour demander le retrait de la plainte a été lancée et elle a reçu le soutien de 28 organisations syndicales de gauches et d’extrême-gauche.

L’université et les étudiants du Mirail sont les premières victimes de ces blocages à répétition et des dégradations qui les accompagnent. Il est important de mettre fin au sentiment d’impunité de ceux qui, au prétexte de mots d’ordre plus ou moins politiques vandalisent et volent.

Monsieur le Président de l’Université Toulouse 2 – le Mirail, nous vous demandons de maintenir votre plainte afin de mettre fin à l’impunité de ceux qui nuisent à l’image de votre université, ainsi qu’à la qualité des études.

Je signe cette pétition.

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