FACULTES LIBRES : le choix de la sé-ré-ni-té…

Par UNI Archives

Le 10 août 2009 à 14h55

Image FACULTES LIBRES : le choix de la sé-ré-ni-té…

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Nous reprenons ci-dessous un article de Maurice LEMOINE paru dans le magazine “Valeurs Actuelles” du 11 juin 2009.

A l’heure où les malheureux étudiants de Toulouse II Le Mirail tremblent en pensant à leurs examens retardés au début septembre 2009, leurs condisciples des facultés libres travaillent et réussissent sans faire de vague. Des diplômés aux lauriers reconnus par les entreprises et aux débouchés assurés…

“Le “mouvement” s’est enfin achevé : les derniers bastions de la contestation (Toulouse II Le Mirail, notamment) ont rendu les armes au début du mois. Mais quinze semaines de blocages, dans certaines facultés, auront profondément perturbé le cursus des étudiants aui, pris en otages par une minorité d’activistes, souhaitaient pouvoir travailler dans le calme. Beaucoup sont inquiets pour la validité des ^diplômes qui seront délivrés cette année.

Il y a quand même des étudiants sereins -si tant est qu’on le soit en cette période d’examens : ceux quiont choisi de s’inscrire, cette année, dans l’un des établissements qui regroupe l’Union nationale des facultés libres (UNFL), présidée par Michel BOYANCE. Ces établissements d’enseignement supérieur sont au nombre de six, trois à Paris et trois en province.

Nés à la fin des années soixante ou dans la décennie quatre-vingts, ils ont en commun d’assumer sereinement leur filiation chrétienne. “Ces établissements privé, reconnus d’intérêt général, offrent aux familles une alternative à l’université, explique Michel BOYANCE. Ils proposent au jeune une construction de sa personne en plus des connaissances théoriques et pratiques.”

Près de 2000 élèves y poursuivent cette année leurs études. La crise qu’a traversée l’université française pourrait inciter bon nombre de familles à y inscrire leurs enfants. Ce fut le cas, déjà en 2006, après le conflit lié au CPE. Pas de grève ni de blocages dans ces établissements, mais mais un calme et des conditions de travail propices à l’étude. Les méthodes pédagogiques sont bien éloignées de ce que peut proposer le public. “Nous adoptons au milieu universitaire les méthodes des grandes écoles : sélection, taille humaine, suivi personnalisé des élèves, projet professionnel…“, résume le directeur de l’ICES, François BOULETREAU.

C’est aussi ce que fait à Paris la Faco, qui accueille plus de 350 étudiants et proposera, à la rentrée prochaine (2009-2010), quatre formations de niveau Master I ou II : “connaissance de l’entreprise”, “management des personnes et des compétences”, “droit bancaire et financier”, “affaires internationales” (facultefaco.com). Chacune accueillera, dès octobre, une vingtaine d’étudiants, en cours de recrutement. ” Nous avons conçu ces formations en partenariat avec de grandes entreprises, précise le doyen de la Faco, Jean-Pierre AUDOYER. Nous souhaitons que nos étudiants acquièrent au cours de ces cursus le savoir-faire nécessaire pour entrer dans le monde du travail“. Une exigence qui, là aussi, distingue ces facultés libres de nombreuses universités publiques.”

LISTE DES ETABLISSEMENTS :

A Paris : la Faculté libre de droit, d’économie et de gestion : Faco ; Facultés libres de philosophie et de psychologie : IPC ; Centre d’Etudes philosophiques : Cephi ;

A Angers : l’Institut des relations publiques et de la communication et Institut Albert-le-Grand : Ircom ;

A Rennes : Institut catholique de Rennes : ICR ;

A la Roche-sur-Yon : l’Institut catholique d’études supérieures : Ices.

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