François Fillon contre le droit de vote des étrangers

Par UNI Archives

Le 15 décembre 2011 à 14h49

UNI

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Le 8 décembre dernier, la nouvelle majorité de gauche au sénat avait inscrit à l’ordre du jour une proposition de loi constitutionnelle, visant à accorder le droit de vote et d’éligibilité aux étrangers. Pour ce faire, elle avait décidé de ressortir de ses cartons un texte vieux de 10 ans, que l’assemblée nationale avait voté sous Lionel Jospin.

“Ce débat est ancien » et « récurrent puisque depuis 1981,il resurgit avant chaque élection”, comme l’a rappelé, devant les sénateurs, François Fillon.

Le Premier Ministre a rappelé la vision de la citoyenneté française défendue par la droite et le gouvernement : “la citoyenneté est indissociable de la nationalité”. ” Il n’y a qu’un seul Peuple : le Peuple français. Comme la République, la citoyenneté française est une et indivisible. Elle n’est ni locale, ni nationale “.

Balayant les arguments la gauche, qui tentent de banaliser le droit de vote pour en faire un simple outil d’intégration des étrangers en France (au même titre que la maîtrise de la langue, l’insertion sociale et économique…), alors que cet acte suprême doit, au contraire, être l’aboutissement d’une démarche d’assimilation et d’intégration, il a affirmé « ce sont aux étrangers de s’ancrer dans la République parce que la République fait tous les jours, la preuve de son ouverture. L’honneur de la France, c’est de récompenser un chemin d’intégration, par l’octroi de la nationalité française, cela n’est pas de récompenser l’étranger qui de façon somme toute légale et légitime travaille et paie ses impôts ».

Le Premier Ministre a aussi répondu aux socialistes adeptes d’un retour au droit de vote censitaire. Ce n’est pas parce que les étrangers paient des impôts que l’on doit leur accorder le droit de vote. « Une commune ce n’est pas une entreprise dont on serait actionnaire en payant ses impôts ». Le droit de vote ne s’achète pas, il se gagne, par la volonté du cœur et de l’esprit, au terme d’une démarche sincère d’assimilation à la communauté nationale et aux valeurs de la France.

En faisant de l’octroi du droit de vote aux étrangers, un des principaux axes de sa campagne présidentielle, la gauche apporte la preuve qu’ayant peur du vote populaire, elle s’est décidée à favoriser le vote communautaire.

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