Grève de la faim : le baroud d’honneur

Par UNI Archives

Le 19 mai 2009 à 16h00

Image Grève de la faim : le baroud d’honneur

Je partage l'article

L’université a, depuis 14 semaines, été le théâtre de diverses interventions et manifestations, jusqu’à la semaine passée, où, le 11 mai, les forces de police, appelées par Laroussi Oueslati, le président, étaient intervenues pour déloger une centaine d’étudiants qui bloquaient l’accès depuis plus d’une semaine.

Alexandre Picazo, le porte-parole de ce groupe, s’est expliqué auprès de l’AFP sur leur décision : « Nous réclamons le retrait de la loi LRU et ses décrets concernant les enseignants chercheurs, la neutralisation du deuxième trimestre et la démission du président de l’université ».

L’UNI-Toulon s’étonne qu’une poignée d’étudiants tente un dernier baroud d’honneur alors que les organisations représentatives des étudiants, dont l’UNI, ont été reçues par la ministre, Valérie Pécresse.
En effet, devant l’urgence de la situation il apparaît indispensable que l’ensemble des étudiants de l’Université de Toulon puissent passer leurs examens dans les meilleurs conditions possibles.
Ainsi, la ministre a pris des mesures importantes afin de garantir la tenue des examens (mois de bourse supplémentaire, possibilité de rester un mois de plus dans les résidences universitaires, circulaires adressées aux Présidents et aux recteurs…).

L’UNI-Toulon dénonce une opération médiatique qui ne servirait qu’à souffler sur les braises. De plus, l’UNI s’étonne que ces étudiants demandent le retrait de la loi LRU, votée il y a cela deux ans.

Enfin, l’UNI refuse catégoriquement la neutralisation du semestre qui défavoriserait les étudiants en bradant les diplômes de l’université de Toulon, qui par ailleurs ont été sous le feu des projecteurs avec l’affaire des diplômes payés par des étudiants chinois.

Les articles que vous risquez d'apprecier...

Article lié -

Appel au blocage des lycées par l’extrême-gauche : L’UNI demande au gouvernement la tolérance zéro pour les fauteurs de trouble.

Article lié -

La Sorbonne prend le relais de Sciences Po Paris

Article lié -

L’UNI devant Sciences Po pour dénoncer la venue de Jean-Luc Mélenchon