Par UNI Archives
Le 6 janvier 2007 à 16h37
Comme tout le monde en cette période d’entre-deux, il est impensable de ne pas se souhaiter une très bonne et très heureuse année. Dont acte.
il faut dire que l’année qui s’achève s’est caractérisée par une agitation et des événements nationaux et internationaux particulièrement forts.
Le climat général du monde s’est singulièrement réchauffé avec les affaires de prolifération atomique iranienne, la flambée de violences en Palestine, l’instabilité endémique en Irak, les guerres civiles népalaises et somaliennes, les coups d’Etat thaïlandais, vanuatien et fidjien et les heurts divers en Indonésie, Sri Lanka, Philippines, Colombie, etc, etc. Un monde de plus en plus imprévisible se met en place, malgré les interventions internationales d’Afghanistan ou d’Irak, pendant que la Corée du Nord continue son chantage au missile nucléaire… Et puis, en Tchétchénie, en Géorgie, en Asie Centrale…
La liste des sujets de préoccupation est interminable, et il faudrait des années pour régler, même partiellement, l’un seulement de ces dossiers dramatiques. On espérera donc simplement que 2007 verra certain apaisement gagner ces zones où les passions humaines se déchaînent à qui mieux mieux.
Evidemment, en France, on ne peut pas dire que 2006 aura été une année très satisfaisante, la crise du C.P.E. ayant maculé définitivement un bilan gouvernemental par ailleurs plutôt encourageant, en particulier dans le domaine de l’emploi, puisque le chômage y a baissé de façon significative.
Mais l’agitation estudiantine instrumentalisée a laissé dans les têtes l’impression prégnante d’irresponsabilité du Premier Ministre, de pusillanimité gouvernementale et d’immobilisme présidentiel, alors même que la Majorité actuelle essayait par tous les moyens de maintenir dialogue et écoute. Le retrait du C.P.E. a été longtemps commenté comme une nouvelle reculade, et à l’étranger cette affaire a nui à notre pays gravement.
On redira tout le mépris que l’on doit avoir pour les manipulateurs professionnels qui ont déboussolé une partie des étudiants encore trop influençables, en racontant mensonges et contre-vérités. Ceux-là ont réussi leur coup et aggraver la situation future en cristallisant une société qui a pourtant tellement besoin de mouvement, d’innovation, d’initiative et de vigueur.
Préoccupés par leur vieillesse et leur retraite avant d’avoir commencé à travailler, les étudiants enrôlés par subjugation ont permis à de roublards stalino-trotskystes de conserver des avantages et des passe-droits, dont ils savent avec cynisme que leurs enfants devront se passer ! Et c’est écoeurant !
Alors que l’Union européenne accueille deux nouveaux anciens pays communistes depuis longtemps revenus de ces fadaises, il demeure dans notre pays une geste stalino-utopique malsaine et virulente. On crie sans cesse haro sur le baudet libéral, on conspue les entreprises -toujours dans leur tort, puisque privées et soumises à la concurrence-, on vilipende les voix alternatives qui pointent du doigt les maux français, on décrédibilise l’initiative sous un fatras législatif et réglementaire qui n’a pour but que de nourrir une bureaucratie pléthorique et sclérosante.
Ils sont nombreux ceux qui, consternés et découragés par les travers protectionnistes et infantilisants français, préfèrent s’expatrier pour tenter leur chance : notre Section a connu, en trois années, sept cas d’adhérents qui, une fois leur(s) diplôme(s) en poche sont partis, soit en Allemagne, soit en Agleterre, soit aux Etats-Unis, et même en Italie où il fait parfois mieux vivre pour les courageux et les inventifs !… L’asséchement intellectuel n’est pas qu’une vue de l’esprit, elle est un fait indéniable, alimenté par la recrudescence des recrutements menés chez nous par des cabinets de chasseurs de têtes qui n’ont pas à discuter longtemps pour convaincre ceux qui veulent agir et progresser en s’enrichissant (oups, gros mot !!!) !
Tant que notre pays sera engoncé dans ses vieilles lunes socialisantes -relayées même par une droite souvent invertébrée, décérébrée et complexée-, les perspectives de redressement, ou de réformes véritables, seront inexistantes et d’emblée discréditées. La réussite suscite chez nous suspicion et jalousie, et les quelques moutons noirs servent habilement les passeurs de plat anti-libéraux, puisque les médias s’évertuent à ne donner en exemples que les faillites, les vilénies et les escroqueries, alors que les réussites, bien plus nombreuses, sont tues, car elles ne rentrent pas dans les schémas défaitistes de l’intelligentsia auto-proclamée parisienne. L’électoralisme et les côteries corsetent et figent les politiques dans des postures de tout petits pères La-Vertu à la petite semaine, pendant que la caravane de la croissance et de l’innovation passe à nos frontières, nous inflige des revers et empêche le pays de se battre avec les armes économiques du 21ème Siècle.
Cette situation de 2006 ne peut que changer favorablement en 2007, et c’est un de nos seuls voeux véritables, une fois la victoire de notre camp assurée en mai prochain. Ce préalable stratégique et indispensable conditionne évidemment tout changement de mentalité et d’opinion en France. Si la gauche venait à gagner, alors le pays, le programme socialo-n’importe quoi étant ce qu’il est, s’effondrera définitivement dans tous les domaines, économique, sociétal et scientifique. Ce que nous préparent la gauche pour 2007 est bien pire que ce que le candidat MITTERRAND avait pu promettre avant 1981, car l’homme savait parfaitement l’irréalité de ses promesses. Aujourd’hui, la candidate semble croire que le catalogue des inepties conçu par son parti pourra être mis en place, sous la houlette de son Prince consort, François HOLLANDE. ET les promesses sont cataclysmiques, car pétries de démagogie et d’esprit de revanche.
Si ROYAL est élue, demain on rasera gratis avec les impôts des classes moyennes éreintées, des PME-PMI exangues, des artisans accablés par la paperasse, des travailleurs besogneux trop honnêtes, au profit des cohortes d’assistés professionnels, de syndicalistes égoïstes et magouilleurs, d’immigrés économiques manipulés et inassimilables, de pseudo intermittents de l’agitation et du désordre.
Car les “vrais” riches, eux, comme certaines vedettes du show business, sont déjà partis, que personne n’en doute. Et nos multinationales, si l’on met en application les mesurettes passéistes voulues par la gauche, achêveront de s’expatrier et de se délocaliser, donnant ainsi à d’autres nations les moyens de se développer et de s’enrichir.
Cet assèchement obstiné des ressources humaines et financières mené depuis 1981 par la gauche est la première des causes de la situation actuelle de la France, accentuée par la mise en place de ces valeurs laxistes et faussement généreuses mais réellement démagogiques qui ont favorisé immigration incontrôlée, ghettoïsation, communautarisme, pertes des repères moraux, acculturation et inculture, assistanat et j’m’en-foutisme. La lutte a été bien faite contre les valeurs traditionnelles de solidarité et d’ordre que sont la famille, le travail et l’Etat. La notion de nation a été rondement ringardisée et reléguée au mieux au rayon des vieux trucs, au pire dans la panoplie des extrêmes. Notre droite s’est laissée invectiver et complexer sans se rendre compte qu’elle abandonnait les éléments essentiels de son identité et de ses convictions. Le jeunisme et la mode dictés par la gauche ont mis en avant des valeurs biaisées telles que le partage et la solidarité, que tout le monde fait siennes évidemment, mais qui ont été investis de définitions et de contenus idéologiquement injustifiables pour une droite lucide et sûre d’elle-même.
Voilà les chantiers, voilà les thèmes de programme pour un candidat de droite fier de ses idées et sûr de ses capacités : en l’état et à ce jour, Nicolas SARKOZY.
On pourrait gloser à l’infini sur son parcours, finalement assez normal pour un homme politique désireux d’accéder au premier des ministères de l’Etat. Tous les élus au poste de président de la République ont eu des parcours où parfois la netteté le cédait à la manoeuvre et à l’aménagement. Sauf cas historique exceptionnel et extra-ordinaire (le général de GAULLE), l’obligation de se forger une stature de chef politique implique immanquablement de se distinguer dans une arène politique où la nécessité des méthodes jette un voile sur la clarté des convictions. De fait, c’est bien Nicolas SARKOZY qui s’est imposé, à l’appareil de l’U.M.P., à ses militants, aux électeurs de droite, dans leur majorité, pour ne pas dire dans leur ensemble, comme seul capable de gagner contre la gauche.
Les sensibilités de droite, allant du centrisme bayrouïste au traditionnalisme villiérien, sont représentées pour la plupart dans le grand parti de gouvernement qu’est l’Union pour la Majorité Populaire (U.M.P.). Le programme issu de ses rangs considère ainsi l’ensemble des revendications de l’électorat de droite, représentés par des hommes et des femmes comme BORLOO, DE ROBIEN, FILLON, BAROIN ou BACHELOT.
Cette pluralité des idées a permis d’accoucher d’un ensemble de propositions réalistes dans tous les domaines, et qui tendent à répondre aux besoins d’une France convalescente et endolorie par de trop nombreuses années de gouvernement JOSPIN. Le “programme” officiel ne fera que les reprendre.
De telle sorte que la situation doit sembler claire à tous ceux qui ont la volonté d’empêcher la gauche de revenir ruiner notre cher pays. N’oublions pas que, aujourd’hui comme hier, et surtout demain, le danger pour la France c’est la gauche. Son programme est mortifère, annihilant, dilutoire, désespérant et démagogique, répétons-le ! Pour donner envie à nos têtes bien pleines et bien faites de rentrer à la maison, aux investisseurs de parier sur notre pays, à la jeunesse d’espérer dans des jours meilleurs et à l’ensemble de la population de croire en la force de notre nation, c’est à droite qu’il faudra faire voter, pour les bonnes raisons et après une explication vigoureuse de nos propositions.
La campagne est dure, car elle a déjà commencé. Les relais médiatiques de gauche ont tiré leurs premières salves anti-droite, et ce travail de sape ne doit pas rester sans réponse, ni contre-feux.
L’U.N.I. va s’engager avec conviction, rage même, dans ce combat qui engage l’avenir du pays pour plus longtemps que l’éventuel quinquennat royalien : notre défaite signifierait l’enlisement et la médiocrité enfoncés dans le coin du coeur de notre pays pour des décennies de torpeur !
Notre victoire aura le seul mérite de donner espoir et courage aux réformateurs sincères d’un pays en état de sclérose avancé, mais encore susceptible de tolérer l’électrochoc salutaire !…
P. MOREL
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