Impromptus sur l’actualité générale VII : effet BAYROU, Ségolène…

Par UNI Archives

Le 19 mars 2007 à 16h19

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De nombreuses semaines se sont écoulées depuis les derniers “Impromptus…”, et les médias craignant l’ennui au cours de cette campagne assez longue nous ont dégôtés “l’effet BAYROU” pendant que leur ancienne favorite s’enferrait dans la réalité amère de la politique.
Tout cela bien sûr donne lieu à une succession de petitesses politiciennes et quelques sursauts de grandeur inattendus !…

1. vrai Effet BAYROU ou faux rêve des médias ?

La déferlante BAYROU qui nous submerge depuis le début du mois de février est un phénomène bien étrange, qui contraste de façon saisissante avec le gentil mépris que les mêmes thuriféraires enfiévrés d’aujourd’hui pouvaient témoigner vis-à-vis du Béarnais encore en janvier dernier (ex. : les Guignols de l’Info)…

Assauts sondagiers et emballement journalistique ont accouché du nouveau Troisième Homme muraculeux, synthèse apparemment improbable mais réalisée de l’ensemble du paysage politique français. L’ultra-centrisme ou le syncrétisme bayrouïen serait la panacée universelle et le remède inespéré à l’immobilisme de nos institutions, évidemment décrites comme moribondes !…

Rien ne nous est épargné des déplacements du nouveau messie politique, ni ses interventions, ni son tracteur, ni ses chevaux victorieux au P.M.U., ni ses saillies anti-presse qui font frémir ceux-là même qui se retrouvent au pilori… Habile jeu de mains, théâtre d’ombres bien fragile…

Car enfin, que propose BAYROU ? Quel est son programme ? Avec qui compte-t-il, ou croit-il, pouvoir diriger le pays ? Aux Législatives de juin prochain, qui compte-t-il proposer aux Français pour mener la politique des cinq prochaines années ? Dans un pays où l’histoire et la pratique politique ont forgé l’opposition systématique droite-gauche, il est illusoire de penser que l’on puisse adjoindre dans un même gouvernement autre chose que les opportunistes et les courtisans, qui ne représenteront qu’eux-mêmes et qui seront empêchés par tous les contre-pouvoirs traditionnels, décidés et résolument partisans, eux !

2. Ségolène et la solitude de l’égérie…

Parallèlement à la montée fulgurante du Centriste, on a pu assister à la désafection, ou le retour au second plan du premier phénomène de mode politique de cette campagne, Ségolène ROYAL.

Emportée par la vague furieuse des médias courant septembre 2006-janvier 2007, elle s’y voyait déjà, Ségolène, toute ravie d’avoir abattu les éléphants de son parti, et s’affichant en marge d’un parti dont elle prétendait pouvoir s’affranchir… Sans idée, sans équipe efficace, sans soutien structurel dans les fédérations socialistes, ses bourdes et ses approximations ont désenchanté bien des partisans de la première heure (Dominique BESSON étant l’exemple médiatique le plus parlant…).

Sa “ringarditude” actuelle l’a poussée à tenter de rallier à elle les ennemis d’hier, bien contents en réalité de sa déconfiture, et chagrinés de risquer de manquer un retour aux affaires toujours profitable du fait d’une campagne mal ficelée… L’appel du ventre semble seul justifier les ralliements publics des détracteurs d’hier, qui s’emploient au minimum quand même (la rancoeur est dure à ravaler…).

Le programme socialiste est rappelé de même au secours et à l’aide d’une candidate dont les premières déclarations “sociales-démocrates” avaient pu séduire et/ou aussi doucher de nombreuses ardeurs militantes. De telle sorte que les équipes de terrain présentent parfois de bien curieux équipages trotsko-rad’socs. Le discours est inaudible quand la candidate patine.

L’atmosphère générale de la campagne se ressent de ce trouble diffus et répandu dans toutes les écuries. Grands et petits candidats s’observent, se jalousent, se moquent à qui-mieux-mieux, et les phrases assassines se multiplient, toujours répétées avec gourmandise par les vautours, cyniques ou grenouillards de service.

Les dossiers sont nombreux : I.S.F., scooters d’enfants de candidats, déclarations déformées, soutiens aléatoires et événements industriels récupérés constituent l’essentiel du matériel de dénigrement des uns et des autres.

Pourtant, et heureusement, il apparaît clairement, au cours des meetings, des rencontres, des tractages et des actions diverses menées par les militants, que l’essentiel de ce qu’attendent les électeurs futurs pour faire leur choix définitif, n’est justement pas cet ensemble d’absurdités. Ce qu’ils veulent c’est un programme clair, une vision juste, une envie sincère de redresser la France, une aspiration au changement et à la rénovation de notre pays.

Celui qui répondra le mieux à ces attentes l’emportera : et, à notre sens, à l’heure actuelle, seul Nicolas SARKOZY se trouve proposer une plan d’action pour le pays, qui vise à redonner confiance et les moyens aux entrepreneurs, aux jeunes, aux Français ragaillardis, de retrousser des manches jusqu’alors rebutées par un amas de réglementations indigestes, d’à-priori dépassés et de jalousies mesquines.

espérons-le !

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