Ingrid Betancourt, 6 ans ça suffit

Par UNI Archives

Le 27 février 2008 à 19h25

Image Ingrid Betancourt, 6 ans ça suffit

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Ce samedi 23 février marque le triste anniversaire des 6 ans de rétention d’Ingrid Betancourt par la guérilla marxiste des FARC. En 6 ans, cette franco-colombienne est devenue l’égérie de la défense de la démocratie dans le monde. Phénomène accentué avec la récente libération de la directrice de campagne de l’ex-candidate à la présidence colombienne, du fils de cette dernière et d’une troisième otage, parlementaire colombienne.


C’est une vidéo précédant cette libération qui a le plus ému la classe politique française. Découvrant (enfin) que les conditions d’emprisonnement imposées par les FARC n’avaient rien à envier aux tortionnaires “vedettes” du XXème siècle. Il convient donc de s’intéresser aux protagonistes de cette libération qui marque une ré-espérance pour nombre de famille d’otage des FARC. En premier lieu, le président colombien, le dénommé Uribe. Vainqueur libéral d’une élection présidentielle où la thématique de la sécurité et de la lutte contre la guérilla des FARC a été omniprésente. Il n’a eu de cesse de vouloir préserver l’indépendance de son pays face à l’ingérence sans cesse réitérée de certains voisins. Chef d’Etat d’un pays qui conte parmi les plus dangereux de la planète, il a essayé de préserver l’autorité de l’Etat face aux FARC.

Ainsi apparait le deuxième protagoniste. Ils contrôlent une grande partie du territoire colombien et imposent la terreur là où le gouvernement tente d’assurer la survie de ses compatriotes. Véritable mafia, elle n’a pour seule but que de renverser le gouvernement afin de mettre en place un gouvernement marxiste. Un de plus en Amérique du Sud. Vestige de la volonté, mortelle, d’un certain Che Guevara de voir l’ogre capitaliste américain toujours plus combattu par les forces opprimées de l’Amérique. Derrière le coté sympathique et idéalisé par la morale et l’intelligencia soixante-huitarde, se cache la véritable face des mouvements guevaristes à travers le monde. Celui d’une organisation tentaculaire, emprunte d’une dose d’idéologie qui pousse ses combattants au fanatisme et à la déraison. C’est donc tout naturellement que ces mouvements paramilitaires diversifient leurs activités au nom de la convergence des luttes et du sacro-saint but final de la dictature du prolétariat. Mais l’homme nouveau n’est pas de ce monde est encore moins dans ces guérilleros qui voient l’argent s’amasser du fait des rapts et rançons et autres trafics de drogues. Ce sont ces nouvelles économies qui font d’un mouvement révolutionnaire et anti-gouvernemental, une véritable mafia.
Une telle structure ne peut existe sans appuis de l’extérieur. Tant pour exporter l’or blanc qu’est la cocaïne, que pour se fournir en armes et moyens logistiques.

Ce soutien, personne n’est dupe, vient directement du voisin vénézuélien. En effet, il faudrait être bigrement naïf pour voir dans le « socialisme du XXIème siècle » de Chavez, un socialisme emprunt de nouvelle technologie ou encore d’environnementalisme homologué “Grenelle de l’enviroennement”. Il s’agit ni plus ni moins d’un marxisme “traditionnel”. Un marxisme où le seul héritage est la révolution constante, la négation perpétuelle de l’histoire, en somme l’affirmation sans cesse renouvelée qu’un socialisme moderne au service d’un homme nouveau est possible là où ont echoué. C’est cette même attitude qui a guidé le XXème congrès du Parti Communiste de l’URSS en 1956 et la déstalinisation. C’est cette même attitude qui a abouti au collaborationniste du PCF en 1940 puis à son « entrée » dans la Résistance en décembre 1941 pour mieux prendre la pouvoir à l’issue de la guerre.

Le plus intéressant au cours de ces six années de captivité est de constater comment les politiques français et notamment la gauche se sont appropriés un tel sujet. En effet, toutes les mairies de gauche ont arboré un soutien à Ingrid Bétancourt. Du PS au PCF. Tous se sont indignés de l’inaction de la France face a la détresse d’une de ses ressortissantes. Ce sont les memes qui voient dans Che Guevara un mythe révolutionnaire, symbole d’une jeunesse qui doit combattre le capitalisme et ses ambassadeurs : CPE, CNE, répressions policières, loi LRU ou régimes spéciaux des retraites. Chacun désirant voire l’établissement d’un étatisme fort où l’initiative personnelle serait impossible. Ce même modèle qui est defendu par les FARC ou leur ami Chavez dans leur socialisme du XXIème siècle. Une incohérence de plus dans l’idéologie collectiviste.

Aujourd’hui, il est de notre devoir de dénoncer ses tentatives honteuses de récupération politique de la part des organisations de la gauche française. Ceci par électoralisme pur.

Aujourd’hui, il est impératif de rappeler notre soutien à Ingrid Betancourt ainsi qu’à tous les prisonniers politiques otages des guérillas marxistes. Espérant les voir libérer sans plus attendre.

Aujourd’hui, chacun doit prendre conscience des dangers du marxisme dans le monde, des ses antennes et de ses soutiens. Les victimes du socialisme se comptent par dizaines de millions de morts, malheureusement il tue encore!

Contre cette idéologie meurtrière, l’UNI se bat au sein de l’enseignement supérieur et de la recherche depuis 40 ans, récemment encore en soutenant les étudiants vénézueliens victimes du “socialisme du XXIème siècle”. Comme tant d’autres avant eux.

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