Inscrire ses enfants à l’école privée ou pratiquer l’école à la maison, des actes de résistance !…

Par UNI Archives

Le 18 août 2015 à 12h32

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L’enseignement public français ne cesse de s’effondrer sur lui-même : à force de vouloir tout enseigner y compris et surtout des matières “exotiques” ou des programmes démagogiques, il passe par pertes et profits les enseignements de base que sont la lecture, l’écriture et le calcul, sans lesquels pourtant rien n’est possible. En même temps, les ministres successifs ne s’en cachent pas : l’école doit former des citoyens à la mode socialiste, en “libérant” les enfants de leurs liens familiaux et sociaux. Il faut en faire de parfaits lobotomisés bien-pensants, ignorant les réalités du monde mais attentifs au respect des nouveaux dogmes du “Vivre ensemble”.

Dans ce contexte, nombreux sont les parents soucieux de l’avenir de leurs chérubins à choisir des modes alternatifs d’instruction comme autant d’actes de résistance à l’oppression bien-pensante. Echaudés et écœurés par le marais éducatif étatique, ils préfèrent inscrire leurs enfants, soit et en priorité, dans les écoles privées (à 90% catholiques et encore épargnées par l’ensemble des lubies pédagogistes…) ; soit dans des établissements hors contrat ; soit à l’étranger, à des prix prohibitifs réservant cette solution extrême à une “élite” économique ; soit, maintenant et de plus en plus, en organisant des circuits d’enseignement à la maison.

Cette dernière solution se répand dans des cercles de plus en plus larges, en assurant une mutualisation des compétences parentales pour couvrir l’ensemble des matières et des exigences de l’ Instruction publique, qui voit bien sûr d’un œil plus que mauvais lui échapper des têtes enfantines de plus en plus nombreuses.

L’enseignement à la maison nécessite qu’un des parents au moins sacrifie sa carrière au devenir des enfants, et c’est le plus souvent la mère qui fait ce choix. Des regroupements de parents sont possibles grâce à Internet. Les parents identifient les matières dans lesquelles ils sont compétents et s’associent à d’autres couples pour les autres, jusqu’à la création de vraies petites classes informelles, accueillies chez les uns ou les autres.

Le programme de base est celui de l’Education nationale, et la surveillance de l’acquisition de celui-ci peut se faire par l’intermédiaire du Centre National des Etudes à Distance (CNED). Régulièrement, les enfants accomplissent des devoirs notés, envoyés à des correcteurs du CNED, qui valident ainsi la progression minimale. Mais le but de l’enseignement à la maison est bien évidemment d’apporter une valeur ajoutée culturelle et intellectuelle aux enfants, au-delà des minima toujours abaissés de l’école publique. Cette hypothèse se réalise dans plus de 90% des cas, avec des enfants mieux formés, plus instruits et mieux éduqués que la moyenne.

En général, ce mode d’enseignement se pratique pour les premières classes, les parents les plus capables endossant aussi la responsabilité jusqu’aux 6éme et 5ème du collège, voire l’ensemble du niveau collège. Ensuite, l’entrée au lycée est quasiment systématique. Ce retour, ou cette entrée tardive, dans le système classique public ou privé valide dans la plupart des cas la démarche parentale : niveau culturel nettement plus élevé, connaissances acquises et curiosité intellectuelle avérée, capacités de travail préservée et respect des règles et des enseignants salués, sont autant d’avantages que les enseignants eux-mêmes finissent par reconnaître à ce mode d’instruction alternatif pourtant longtemps perçu comme une pratique quasi sectaire ou de rejet.

Dans la plupart des cas, il faut noter que ces parents responsables, qui étaient au départ issus de catégories socio-culturelles supérieures et plus, assurent un développement sportif et extra-scolaire poussés. Leur vigilance quant à la santé et à l’alimentation de la famille les distingue encore du commun des parents, en ne déléguant pas cet aspect du développement et de l’épanouissement des enfants à une institution débordée et asphyxiée. L’accroissement du nombre d’enfants concernés, dans des milieux de moins en moins privilégiés, manifeste de manière supplémentaire s’il le fallait encore, la détérioration de la réputation du mammouth “Education nationale”.

Il y a dix ans, cette pratique concernait moins d’un demi pourcent d’enfants. En 2013, ce sont presque 2% des enfants qui ont intégré ce système alternatif.

Un signe supplémentaire de défiance envers l’Etat pachydermique et incapable, une raison de plus de militer contre cette clique de fossoyeurs du pays !

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