La décohabitation en chiffres

Par UNI Archives

Le 6 novembre 2003 à 0h00

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L’OVE (Observatoire de la vie étudiante) vient de mettre en ligne la note que lui avait commandée Luc Ferry sur le logement étudiant.

Quelques chiffres-clefs pour mieux se repérer sur le phénomène de décohabitation:

En 1999-2000, 46,9 % d’étudiants habitent chez leurs parents
16 % de l’ensemble des étudiants sont pensionnaires (CROUS, foyers, résidences privées, lycées…)
35,9% sont installés en location seul (16,6 %), en couple (6,7%), dans un logement dont ils sont propriétaires (0,5%) ou acheté par leurs parents (3,1%).

Le taux de décohabitation des enfants d’ouvriers (ensemble des étudiants de moins de 26 ans) est de 48,9%, contre 49,8 % des enfants d’employés et 55,6 % des enfants de cadres supérieurs, professions libérales et chefs d’entreprise.

La chance de décohabiter est plus forte pour un étudiant issu de ville de province moyenne (entre 100 000 et 300 000 habitants) que pour un étudiant de Paris ou sa région.

76,9 % des enfants issus de familles d’agriculteurs décohabitent.

La décohabitation dépend également des antécédents scolaires. Une mention “Très bien” au bac a deux fois plus de chance de décohabiter que le titulaire d’une mention “Passable”.

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