La Sorbonne : université atteinte par le virus de la grippe gauchiste

Par UNI Archives

Le 1 octobre 2009 à 22h10

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Voici une nouvelle date que l’Histoire devra retenir : le 17 septembre 2009. Jour sombre, ténébreux, et douloureux pour tous les militants qui ont tenté d’instaurer l’excellence à l’université. Jour où la gauche ne s’est pas gardée d’être fidèle à elle-même à savoir œuvrer pour le misérabilisme, le nivellement par le bas, et le déclin du rayonnement culturel français

Le 17 septembre 2009 est-ce jour où l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne organise un CEVU et vote la suppression de la double moyenne pour les étudiants juristes. Qu’est-ce que cette double moyenne ? Il s’agissait d’un mécanisme qui s’assurait de la qualité du diplôme délivré par l’université en ce sens où il était demandé à l’étudiant – dans le but de valider son semestre – d’obtenir la moyenne générale, mais également de valider son bloc d’enseignements fondamentaux ; sans quoi ce dernier ne pouvait obtenir la validation de son semestre. Concrètement, il s’agissait d’un principe d’excellence. Allergique aux principes d’excellence, d’effort, de mérite, la gauche n’a pas hésité à rabaisser le rang de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, fut-elle la plus prestigieuse de France.

L’UNEF s’en félicite et la présidence de l’université apprécie la grande braderie de l’excellence universitaire. Ne devait-on pas se douter que la seule bribe d’excellence qui restait à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne soit un jour abrogée ? L’excellence est-il un combat caduque ? Non. La Sorbonne est atteinte du virus de la grippe gauchiste et les dégâts ne sont aujourd’hui plus bénins.

Pauvre université ! Pauvre France qui voit sa plus belle université rabaissée au rang de poubelle, d’établissement auquel on s’inscrit en dernier recours si les résultats aux concours ne permettent pas de s’inscrire en grande école.

La chienlit incarnée et organisée par l’UNEF, le manque de combattivité et d’idées de la présidence, l’indisponibilité de l’administration ridiculisent la grandeur et le prestige de la marque historique « Sorbonne ».

Ce combat n’est pas celui de la droite, ni même de la gauche. C’est un combat pour la défense de notre héritage historique et culturel, de la grandeur du savoir français, de la grandeur de la France.

Il est temps de sanctionner cette incompétence. Nous ne devons plus nous contenter de nous dire « pardonne leurs Père, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Profitons des échéances électorales universitaires à venir pour élire une représentation digne de ce nom. Proposons la généralisation à tous les UFR de la double moyenne au lieu de son abrogation. Nous comptons sur vous.

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