Le gouvernement préfère sauver “l’Humanité” plutôt que l’Université de Versailles Saint-Quentin

Par UNI Archives

Le 18 décembre 2013 à 16h03

UNI

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Hier soir, le gouvernement a fait adopter un amendement décidant d’effacer la dette de plus de 4 millions d’euros du journal l’Humanité.

Dans le même temps, l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines qui connaît, elle aussi, des difficultés (déficit de 7 millions d’euros) attendait, comme le lui avait annoncé le ministère, une avance de 4 millions d’euros. Finalement, le ministère n’a pas tenu ses engagements et n’a n’attribué qu’une avance remboursable de 800 000 €.

Le 17 décembre, après l’annulation du Conseil d’Administration de l’Université, suite à l’intervention d’étudiants et de professeurs d’extrême gauche, le Président, constatant que la dotation budgétaire accordée par le ministère en 2014 n’était pas à la hauteur des engagements et des besoins, a envoyé un communiqué annonçant l’hypothèse de fermeture de l’Université après les examens, début février.

Le gouvernement est-il prêt à assumer le fait que sa générosité soit à géométrie variable, et qu’il vaut mieux être journaliste communiste qu’étudiant pour mériter une aide de l’Etat.

Alors que l’inquiétude des étudiants de l’université grandit, l’UNI-MET demande à être reçu par la ministre.

D’ici-là, l’UNI-MET continuera de mener des actions demandant davantage de moyens au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et annonce d’ores et déjà son intention de manifester devant le Ministère début janvier.

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