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Jeudi 19 juin, c’est par un communiqué de presse que PDE a revendiqué son dernier Hold-up. L’organisation, comme elle l’a déjà fait par le passé, a une nouvelle fois ravi un élu CNOUS à la FAGE. Chameseddine Naïb, président d’Interasso Toulouse et ancien élève ingénieur a claqué la porte de la FAGE quelques semaines après avoir été élu sur sa liste au CNOUS.

Le monde des corpos est coutumier de ces scènes de vaudeville. En 1994, un élu au CNOUS de la FAGE démissionnait de la fédération pour monter sa propre structure PDE. Depuis, le jeu des vases communiquant n’a pas cessé. En 2002, le bureau des élèves ingénieurs (BNEI), membre de la FAGE, quitta la structure en raison de l’alliance de celle-ci avec les Etudiants Musulmans de France (EMF) et se tourna vers PDE. En 2005, retour de balancier ! Cinq fédérations membres de PDE démissionnent et rejoignent la FAGE.

Autant dire que le dernier petit coup de PDE n’a rien d’extraordinaire, si ce n’est dans la justification trouvée par le « félon » pour expliquer son revirement. Ce dernier affirme avoir découvert que la « FAGE trahit les valeurs associatives et pratique une nouvelle forme de syndicalisme ». Un vrai Sherlock, ce monsieur, il lui aura fallu plusieurs années d’infiltration pour s’apercevoir que depuis 2005, la FAGE ne fait que suivre l’UNEF (rejet du CPE, de la loi LRU, mise en scène du misérabilisme étudiant…).

Face à cela, la FAGE crie au complot et dénonce « les méthodes mafieuses ». En réalité, si on résume, on a des portes qui claquent dans tous les sens, des cocus et des étudiants trompés. Avec cela on est plus proche du théâtre de boulevard que du film noir.