Le président de Rennes 2 affirme que les bloqueurs sont seulement quelques dizaines de radicaux.

Par UNI Archives

Le 15 avril 2009 à 10h22

UNI

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Marc GONTARD, que l’on ne peut soupçonner d’être proche de l’UNI et de quelconque accointance avec le gouvernement, affirme pourtant ce que l’UNI répète depuis le début du conflit dans les universités : le mouvement de contestation actuel est manipulé et organisé par une minorité de militants, issus des rangs de l’extrême gauche.

Dans un entretien accordé aujourd’hui au Figaro, qui consacre un article sur le report d’examens universitaires, le président de l’université Rennes 2 affirme que les bloqueurs sont une infime minorité : “Les jeunes bloqueurs sont menés par une cinquantaine d’autonomes et radicaux, eux-mêmes pilotés par quelqu’un qui n’est pas spécialiste de la subversion. Il a d’abord tenté de créer des troubles à Nantes, l’an dernier, contre la LRU, ce qui n’avait pas tellement marché. Arrivé à Rennes 2 cette rentrée, il a voulu prendre sa revanche.”

Dans cet entretien, Marc GONTARD dénonce la façon dont se déroulent les assemblées générales, et s’inquiète de la baisse effective des inscriptions dans les universités de sciences humaines depuis quelques années.

Très habituée à être au devant des mouvements de contestation, l’université Rennes 2 devrait voir son année universitaire être prolongée de quatre semaines, conséquence directe de plus de huit semaines de blocages. Des compléments de cours devraient être mis en ligne, comme le souhaitait l’UNI. Malheureusement, ceux qui avaient prévu un stage ou un job estival, devront se réorganiser.


Pour la reprise immédiate des cours, signez la pétition de l’UNI.

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