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Le recteur de Paris, chancelier des universités, Patrick Gérard a reçu vendredi les 60 représentants de l’EDS en Sorbonne, siège du Rectorat de Paris. Ancien président de l’EDS, Patrick Gérard a rappelé à ce titre son engagement européen toujours fort aujourd’hui.

Le recteur Patrick Gérard, après nous avoir exposé un rapide historique de la Sorbonne, s’est prêté au jeux des questions-réponses avec quelques étudiants européens de l’EDS. Ce sont celles relatives à l’actualité universitaire et lycéenne en France qui revenaient le plus souvent.
Blocages, rétention de notes, violences lycéennes et universitaires, le recorat de Paris ne manque pas de travail.

Interloqués, choqués parfois, les membres de la délégation européenne de l’EDS ne comprennent pas toujours les problèmes récurrents que posent la volonté de changement aux syndicats, dès lors qu’une réforme est engagée à l’université ou au lycée.

Cette volonté de bloquer, d’empêcher les réformes d’aboutir lorsqu’il s’agit d’harmoniser les cursus aux cursus européens, créé des situations dommageables, d’abord pour notre pays, qui perd énormément d’énergie et de temps « dans la bataille » mais aussi pour les autres états européens qui, par ce blocage sont eux-mêmes bloqués dans leur propre réforme, du simple fait des syndicats de l’éducation français.

Le recteur de Paris a enfin permis à l’ensemble de la délégation de l’EDS de visiter un certain nombre de salles du rectorat, et c’est lui-même qui s’est prêté à la visite de ces différentes salles.