Les antifas font régner leur loi dans les universités en toute impunité. Les présidents d’université et le ministère font preuve d’une complice passivité.

Suite à des menaces et des pressions des mouvements antifas, deux conférences, organisées par l’UNI, ont dû être annulées à Nice et Grenoble jeudi 9 mars.

Par Rémy Perrad

Le 13 mars 2023 à 18h25

UNI

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À Nice, il a suffi de quelques « menaces » sur les réseaux sociaux pour que l’Université prétexte  des « risques de troubles à l’ordre public » pour annuler la conférence prévue avec Stanislas Rigault, le président des jeunes de Génération Zemmour, sur le thème de l’engagement politique chez les jeunes.

À Grenoble, la situation a été beaucoup plus tendue. Plus d’une centaine de militants d’extrême gauche a déferlé aux abords de l’amphithéâtre dans lequel devait se tenir une conférence autour du maire LR de Voiron sur les fonctions de l’élu local. La police a dû intervenir en nombre et l’intervenant a été contraint d’annuler sa venue sur demande de la préfecture qui ne pouvait pas assurer sa sécurité. Nos militants, soucieux de ne pas se coucher devant ces nervis d’extrême gauche, ont tenu à animer une conférence sur l’UNI dans cet amphithéâtre. Cette réunion a dû également être écourtée à la demande de la police qui ne parvenait plus à contenir les antifas. Ces derniers sont ensuite allés jusqu’à bloquer les tramways pour les fouiller à la recherche de nos militants, heureusement en vain.

Ces deux évènements ne sont malheureusement pas des cas isolés : 

  • À Marseille, cette même semaine des « antifas » ont agressé nos militants pendant qu’ils organisaient un forum des métiers dans la faculté, 
  • À Poitiers, Nancy ou encore Dijon, des bars ont été la cible de pressions pour que l’UNI ne soit plus accueillie, sous peine de voir ses locaux saccagés,
  • À Tours, l’université s’est également couchée face aux menaces de la gauche et a annulé une conférence organisée par notre section.

Depuis des mois, nous constatons une montée des agressions, des dégradations et des actions d’intimidation du fait de l’ultragauche et des mouvements antifas dans les universités. L’impunité dont ils bénéficient (aucune sanction disciplinaire n’a été prise) les encourage à poursuivre et radicaliser leurs actions. 

L’UNI constate également que les universités pratiquent « le deux poids, deux mesures ». Les conférences organisées par des mouvements de droite sont systématiquement annulées, alors qu’elles offrent des tribunes à Louis Boyard et aux parlementaires de la NUPES prônant le blocage et les dégradations.

La liberté d’expression n’est pas négociable. Les étudiants de droite doivent pouvoir défendre leurs idées dans les universités. Nous exigeons que des mesures soient prises pour mettre fin à l’impunité des antifas. 

Des sanctions disciplinaires et pénales doivent être systématiquement prises contre ceux qui usent de la violence et de l’intimidation pour bâillonner les étudiants. 

Enfin, les présidents d’université doivent mettre en place des mesures de sécurité pour que les conférences puissent se tenir malgré les menaces de l’ultragauche. C’est leur rôle et le prix de la liberté d’expression. 

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