Les chiffres de l’Université rouennaise

Par UNI Archives

Le 13 mai 2009 à 15h58

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En plein coeur du mouvement contestataire, les étudiants sont une nouvelle fois les victimes du mépris et de l’égoïsme des syndicats d’extrème gauche. La désaffection des étudiants des filières régulièrement bloquées au profit de filières sures est largement constatable.


Nous ne pouvons que saluer la dernière étude du CERU, le Centre d’Etudes et de Recherches de l’UNI. Reprise par de nombreux médias, cette étude n’est que le reflet d’un malaise persistant existant depuis trop longtemps dans l’Université française.

A l’Université de Rouen, les chiffres sont accablants :
En 2003 – 2004, l’Université comptait 24.828 étudiants ; à la rentrée 2008 – 2009, il n’y en a plus que 22.883, ce qui constitue une baisse d’effectifs de 7,8% en 4 ans.
Or, toutes les filières ne sont pas touchées de la même manière : ainsi, lorsque les lettres & sciences-humaines perdent 18,3% de leur effectif, les médecines & pharmacies voient leur effectif progresser de 31,6%.
De la même manière, 611 étudiants quittent les sciences humaines et de l’homme, ce qui fait une chute de 17,1% de l’effectif, les IUT voient progresser leur nombre d’étudiants de 183 étudiants ce qui représente une hausse de 8,4% d’étudiants.
La palme, néanmoins, de la chute revient aux STAPS qui voient partir 717 étudiants en 4 ans, ce qui représente une perte de 45,3% des effectifs.

Pourquoi de tels chiffres et de tels disparités entre les filières ?
– filières professionnalisantes et ayant un débouché contre filières « poubelles »
– effet de mode ?
– mais surtout parce que dans certaines UFR, les étudiants travaillent et peuvent travailler. En effet, toutes les UFR qui voient leur effectif chuter de façon vertigineuse sont toujours celles qui sont à la pointe de la contestation : contre le système LMD ; contre le CPE ; contre la LRU ; contre la mastérisation et la réforme du statut des enseignants-chercheurs.

Etre bloqué 1/3 de l’année chaque année n’est guère réjouissant surtout quand c’est à l’étudiant de payer ses frais de scolarité.
Arrêtons le massacre et disons la vérité aux étudiants, et aidons les étudiants à se tourner vers des filières rétributives de leur investissement.

Chiffres tirés de l’étude OVE de 2008 et du CERU, 2009

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