L’exclusion de la responsable de l’UNI Nantes confirmée par le tribunal administratif : le délit d’opinion fait son retour en France

Par Yvenn Le Coz

Le 15 novembre 2024 à 13h08

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Lors des élections aux conseils centraux de Nantes Université de novembre 2024, le porte-parole local de l’Union Pirate, organisation étudiante d’extrême-gauche qui se présentait également aux élections, a verbalement agressé nos militants en fin de journée sur le campus. Il leur a notamment dit : « Oui j’ai participé aux émeutes […] J’emmerde la police. J’emmerde la France. J’emmerde la race blanche ». Il a réitéré plusieurs fois cette dernière phrase, ce qui a permis à nos militants de filmer ses propos. Par ailleurs, durant le déroulement du scrutin, des militants d’extrême-gauche proches de l’Union Pirate et de Solidaires s’en sont pris physiquement à nos militants, allant même jusqu’à leur jeter des excréments au milieu du campus.

Ces étudiants, à raison, se sentaient probablement intouchables, ceux-ci étant dans une université dont la présidente utilise ses fonctions afin de diffuser une idéologie de gauche. A titre d’exemple, la présidente de Nantes Université avait appelé les étudiants à voter contre Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2022.

En août dernier, la responsable de l’UNI Nantes, qui n’était pas présente aux moments des faits et qui n’a pas publié la vidéo, a reçu un courrier l’informant que la Présidente de Nantes Université avait saisi la section disciplinaire. Celle-ci a exclu pour une durée de neuf mois notre responsable en octobre dernier au prétexte qu’elle ne s’était pas opposée à la diffusion de cette vidéo. Le porte-parole de l’Union Pirate, lui, n’est toujours pas exclu de Nantes Université alors même qu’entre temps il a suivi puis menacé notre responsable sur son lieu de travail et que nous en avons informé l’université. Les militants d’extrême-gauche qui s’en étaient physiquement pris à nos militants n’ont jamais été exclus non plus. L’Union Pirate et Solidaires disposent toujours de locaux au sein même de l’université.

L’UNI avait saisi le tribunal administratif de Nantes. Il vient de confirmer cette décision au prétexte que notre responsable n’a pas dénoncé la diffusion de la vidéo. L’entièreté des membres de l’Union Pirate devraient-ils être exclus de Nantes Université pour ne pas avoir condamné les propos racistes de leur porte-parole ?

Pour Nantes Université et les juges, dénoncer une agression constitue un trouble mais l’agression en elle-même n’en est pas un et ne porte pas atteinte à l’image de l’université. L’exclusion de notre responsable, à cause de son appartenance à l’UNI, est d’une gravité extrême car il s’agit d’une exclusion à motif politique, celui de supprimer la représentation de la droite dans les universités. Le délit d’opinion semble être de retour en France.L’UNI soutient pleinement sa responsable de Nantes et ne renoncera pas. Nous irons jusqu’au Conseil d’Etat pour obtenir justice. Nous ne reculerons pas devant les présidences d’université et les juges rouges qui tentent par tous les moyens de faire taire la jeunesse de droite.

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