L’horreur au pays des soviets

30 ans après la chute du bloc de l’Est, notre section s’est rendue à une cérémonie en l’hommage des 60 millions de victimes de la dictature soviétique.

Raflés au petit matin pour certains, assassinés en pleine rue pour d’autres, ils ont subi l’horreur d’un régime communiste

Par UNI Université de Paris

Le 5 novembre 2021 à 19h18

UNI

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30 ans après la chute du bloc de l’Est, notre section s’est rendue à une cérémonie en l’hommage des victimes de la dictature soviétique.

L’un après l’autre, nos militants ont pu citer les noms d’hommes et de femmes assassinés, déportés, massacrés entre 1917 et 1991. En 70 ans, l’URSS avait généralisé la terreur, mis en place un système concentrationnaire monumental, une censure d’état et des rafles quasi-quotidiennes. La peur était dans chaque foyer et les privations, nombreuses. Usant d’une novlangue infernale, les organes d’Etat tordaient la réalité pour garder la population dans une posture servile : le goulag n’est plus un camp de concentration mais un outil d’isolation politique pour militants bourgeois. Dépassant les frontières d’URSS, le communisme a mené jusqu’à des génocides comme au Cambodge où le dirigeant communiste Pol Pot déclarait : “celui qui proteste est un ennemi, celui qui s’oppose est un cadavre”.

Face à toutes ces atrocités, nombre sont les intellectuels français qui ont promu le communisme et qui ont nié le rôle qu’il a eu. En 1956, ils distinguaient le stalinisme du communisme pour mieux tendre les bras au maoïsme. Depuis mai 68, ces idées sont sans cesse réhabilitées. Les courants communistes notamment trotskystes se dédouanent de toute responsabilité dans ces horreurs auxquels pourtant leur maitre à penser ont participé durablement.

30 ans après, n’oublions jamais ces hommes et femmes courageuses tombés pour la liberté et parce que libres dans un pays qui ne l’était pas. La liberté n’est pas négociable !