Le blocage du bâtiment droit-lettres de l’université de Bourgogne à Dijon est organisé par une minorité d’étudiants. Au total ce sont 8 000 d’entre eux qui sont privés de cours.
Au terme de son assemblée générale, le collectif étudiant pour l’abrogation de la loi Pécresse décrétait mardi « le blocage de l’université de Bourgogne » (voir nos éditions d’hier). Comme lors de la lutte anti-CPE, les bloqueurs se sont en fait concentrés sur le bâtiment droit-lettres, devenu leur QG, dont tous les accès se sont trouvés bloqués dès le soir par un monceau de chaises et tables empilées en vrac. Hier matin, à l’heure des premiers cours, une porte avait été forcée. Un groupe antiblocage est alors parvenu à pénétrer dans l’extension droit du bâtiment, et à en dégager les entrées afin de le rouvrir. La manœuvre s’est soldée par un affrontement assez houleux entre les deux parties, à l’occasion duquel la présidente de l’université a tenté d’établir une conciliation.
A l’intérieur de l’extension droit, qui est restée débloquée, pas de cours néanmoins. Mais un libre accès aux bibliothèques et aux bureaux. L’UNI (droite étudiante), en profite pour s’organiser et préparer une résistance. « Nous voulons obtenir le vote à bulletin secret, et que la présidente de l’université use de ses prérogatives pour faire respecter la liberté d’étudier. Nous pourrons envisager des recours juridiques pour cela », a déclaré son porte-parole.
La Fed demande une consultation généralisée
Mardi, environ 1 500 étudiants avaient participé à l’assemblée générale organisée devant les amphithéâtres Aristote-Platon. Une bonne moitié d’entre eux s’était prononcée contre un blocage des bâtiments, mais aucun vote à bulletin secret n’aura permis de chiffrer le différend. Une grande partie des étudiants considère donc cette action comme illégitime. « Moi je suis contre cette loi, et pour la grève, mais je refuse qu’on m’empêche de travailler. Pourquoi les bloqueurs ne prennent-ils pas sur eux de manquer les cours ? », demandait Virginia hier matin.
Non loin, deux jeunes filles constatent le blocage en s’approchant des portes barricadées. « Nous n’étions pas à l’assemblée générale, donc nous ne savions pas. De toute façon il y a un gros problème de communication, car rien n’est programmé à l’avance. La dernière fois pour le mouvement anti-CPE, il était impossible de savoir quand les cours reprendraient. Nous étions tenues de venir chaque matin pour voir ce qu’il en était. »
Au total, ce sont environ 8 000 étudiants (sur 26 000) dans cinq UFR, que le blocage de l’entité droit-lettres aboutit à dispenser de cours – les étudiants en préparation de concours étant épargnés. Hier après-midi, la FED (fédération des étudiants de Dijon), structure de représentation majoritaire au sein de l’uB, adressait une lettre ouverte à la présidente Sophie Béjean pour demander « la mise en place d’une consultation généralisée et par bâtiment auprès des étudiants, avec liste d’émargement et bulletin secret, afin de recueillir le sentiment de tous sur la question du blocage » (voir par ailleurs).
J. B.
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